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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 16:59
Je fais du rangement dans mes articles.
J'aime ce coeur, symbole de vie et de sentiments...mon problème c'est que je ne me souviens plus qui me l'a adressé.
Voilà ma tête fonctionne moins bien que lui...S'il vous plaît, charmant (e) expéditeur qu'il se rappelle à mon bon souvenir et qu'il ne m'en veuille pas trop, j'étais toute novice quand je l'ai reçu...Pardon



Avec tous mes remerciements confus.



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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 16:11
Je vais vous abandonner une dizaine de jours, je serai occupée à garder mes deux petites filles ce qui prend un temps certain mais qui est un réel bonheur.


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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 13:28
 Ce mot je l'ai mis en titre parce que surtout c'est une chose que je ne voudrais jamais donner.
J'ai une phrase qui m'amuse particulièrement :

 image34-copie-1.gif       "Inutile de me donner des conseils je sais me tromper tout (e) seul (e)."

Elle fait partie de ma philosophie, car quoique que vous disiez, chacun mènera son expérience comme il l'entend, ou plutôt comme il peut et heureusement d'ailleurs.

Mais je tenais à faire cette parenthèse suite aux photos que j'ai publiées hier, regardez les bien...
Moi elles m'effraient encore.
Je me suis perdue dans cette opération et j'ai mis de nombreuses très nombreuses, trop nombreuses années à me retrouver ou plus exactement à trouver une autre Lmvie, et aussi trop de temps à m'accepter avec un faciès différent.
Aujourd'hui je ne sais plus si j'ai des regrets car j'ai parcouru un chemin très enrichissant que je n'aurais certes jamais parcouru sans ces douleurs et je n'aurai certainement pas réussi à savoir qui j'étais vraiment.
Au fil de ce blog je vous révélerai comment car c'est également douloureux.
Et surtout parce que je sais que certains qui me liront sont aussi en détresse et qu'ils se reconnaîtront sûrement à un moment donné ou un autre dans les lignes publiées.
Car hélàs j'ai parcouru quelques blogs déjà et j'y vois beaucoup de tristesse et de solitude.
A ce sujet je voudrai faire une remarque, j'ai classé mon blog dans la rubrique Journal Intime ne sachant pas trop ou le situer, et cela m'a fait bien sourire car c'est tout ce qu'on veut sauf "intime" puisqu'il est à disposition de milliers de visiteurs !!!

Mon visage aujourd'hui à une forme tout à fait humaine, normale, personne ne peut savoir que j'ai subi cette intervention mais croyez moi les cicatrices sont toujours là, je parle des cicatrices internes, et la douleur aussi. 
Sans doute à la fin de cette histoire révélerai-je mon visage actuel mais pour l'instant c'est encore bien trop tôt.

Aujourd'hui j'ai mis une rose et non des papillons puisque c'est la St Valentin.
Bonne Fête à tous les amoureux !!!

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 16:48

Cette photo a été prise deux mois AVANT l'intervention

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Celle ci un mois APRES

Réflechissez bien !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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13 février 2008 3 13 /02 /février /2008 16:09

papillon_086.gif     "Si tu ne sais pas où tu vas, passes par où tu ne sais pas" Alain Amselek

Je suis une inconditionnelle de cette phrase d'une difficulté rare à mettre en application.
Et maintenant avec le recul je peux vous certifier que ce sont dans ces mots que se trouve souvent la solution. Nous avons tous des repères quelqu'ils soient et d'aller vers l'inconnu est ce qu'il y a de plus ardu car cela déclenche tout simplement un sentiment tout simple bien connu appelé "peur".
Et  j'ai rarement rencontré des personnes dans ma vie capables de la vivre.


Marie Lyne m'encouragea pour faire en même temps une psychothérapie de groupe.
Je dois vous dire que tout ceci m'était complètement étranger à l'époque et relevait du domaine de l'inconnu total voire du mystère le plus sombre mais je lui faisais une confiance aveugle pour la bonne raison qu'elle représentait ma bouée de secours.
Donc je suivais son conseil et une fois par mois je commençais une psychothérapie de groupe en plus de mes séances individuelles.
Je pensais en rentrant de l'hôpital que j'en ressortirai au bout de huit jours en pleine forme, ignorant complètement ce qu'était la dépression nerveuse, maladie qui de nos jours d'ailleurs fait des ravages et est encore beaucoup marginalisée.
Je pensais avoir atteint le "fond".

Fallait-il savoir ce qu'est le fond.

Je l'appris rapidement.
Il faut dire que parallèlement je tenais toujours ce fameux centre de "remise en forme" (comique non pour une dépressive de remettre les autres en forme ? ) qui m'épuisait physiquement étant donné le nombre d'heures que j'effectuais et de plus j'avais perdu dix kgs n'arrivant plus à avaler une bouchée tellement ma gorge était nouée et les muscles du cou douloureux par cette intervention.
Pour couronner le tout, les propiétaires de ce centre étaient des amis très chers, elle, était même la marraine d'une de mes filles, nous nous connaissions depuis quinze ans.
J'avais redressé cette affaire qui ne fonctionnait pas au préalable, la rendant très prisée, très "à la mode", bref l'endroit où il fallait être membre.
Malheureusement même l'amitié ne supporte pas la dépression.

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11 février 2008 1 11 /02 /février /2008 10:31

  
papillon_049.gif  "Une colère justifiée est toujours saine" Paul Michaud



27.gif Oui aujourd'hui je suis indignée voire en colère...

Je continuerai mon récit ultrieurement mais je tiens absolument à vous parler de l'émission de Sept à Huit hier soir sur TF1.
L'avez-vous regardée ?
J'écoutais le sommaire quand le présentateur parle  d'un scandale concernant un soi-disant chirurgien esthétique résidant à Marseille le Dr Michel Maure mis en accusation par des patientes...


Il a opéré 5000 patientes rien que ça !!! et actuellement 88 plaintes contre lui sont en cours, il doit être jugé en juin mais pour l'instant il récuse les accusations.
Ces femmes opérées par lui n'ont pas de recours...
J'ai écouté le récit de l'une d'elles hier soir, elle pouvait à peine le raconter tant sa blessure morale était profonde. Elle avait été opérée sans anesthésie !!!  juste un peu droguée légèrement, elle sentait les mains de ce type fouiller son corps !!! et pendant qu'il l'opérait il en opérait une autre faisant la navette entre les deux, les gants ensanglantés...
Je n'en croyais pas mes oreilles.
L'interview a duré trois minutes..................................
Trois minutes !!!
Voilà pourquoi je pousse mon coup de gueule aujourd'hui, je croyais que vingt ans après ce qui m'était arrivé, la société avait évolué, et je vois devant moi une telle barbarie dont les médias font à peine cas.
Alors je sais il y a pire....ça c'est la rengaine.
Mais pour celui ou celle qui est désespéré, que fait-on ? rien, cette femme sans recours vivra comme elle pourra.
Cette société "kleenex" me donne des hauts le coeur aujourd'hui.
On vous parle de communication, d'échanges, de relations humaines, d'informations, laissez moi rire, si je puis m'exprimer ainsi car je n'en ai guère envie devant une telle détresse.
Quand je vous disais au début de ma narration que les "ratés" de la chirurgie esthétique on n'en parlait pas ou quasiment pas.
Par contre et je tiens à le redire, prenez n'importe quel magazine féminin et là on ne vous la présente pas comme un cauchemar, bien sûr que non mais comme un rêve merveilleux !!! 
Alors mesdames, une fois de plus attention où vous mettez les pieds ou plutôt les seins.


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10 février 2008 7 10 /02 /février /2008 10:19


image483.gif   "La mort n'est pas une chose si sérieuse, la douleur oui" André Malraux


Adam avait pris ma main et la caressait doucement, sans un mot,simplement en message de "douceur", ce dont j'avais le plus besoin.
Une thérapie d'un an par ce geste venait de commencer, un nouveau couple se formait.
Ensemble nous allions parcourir un bout de chemin, au cours duquel je l'aimerai, le haïrai, et ce à raison de trois fois par semaine.
Je fus alitée huit jours pendant les quels le goutte à goutte me servait de bouée de sauvetage.
J'étais reliée à quelque chose qui me soutenait.
Je ne voulais pas que l'infirmière retire cette perfusion, je m'y accrochais comme un enfant aux bras de sa mère.
Il fallut pourtant l'enlever.
A quoi allais-je me tenir ?
A ce bouquet de fleurs qu'on m'avait apporté ? Qu'avait-il de particulier ?
Je le regardai et me rendis compte que je n'avais dû à ce jour jamais "regarder" vraiment. Cette fois je le ressentais autant que je le sentais.
Qu'avais-je fait de mes yeux auparavant ?
Qu'avaient-ils regardé jusqu'à ce jour ?
Je sus à ce moment précis qu'une transformation en moi venait de s'effectuer. Il y en aura bien d'autres, ce n'est que le balbutiement de la métamorphose. (voilà encore un mot qui me ramène au papillon d'ailleurs)

Mes sens s'éveillaient vraiment. Il faut bien un début à tout.
Mon mari vint me chercher.
Cette fois il fallait sortir de mon refuge, et marcher à l'air libre.
Mes pas étaient hésitants, la tête me tournait, j'avais peur, peur d'aller à la rencontre du monde, de la vie.


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9 février 2008 6 09 /02 /février /2008 15:04

 

              Je me suis posée la question suivante  : Pourquoi ai-je choisi des papillons pour illustrer mes articles ?
Dans ce cas là il ne faut pas réfléchir et cueillir la première réponse ou image qui vient à l'esprit, c'est généralement la plus sincère, et ce qui m'est venu c'est le nom d'Henri Charrière surnommé "Papillon".
Je pense que beaucoup d'entre vous connaissent cet homme, bagnard pendant plus de quinze ans dont treize en Guyane et qui écrira un livre dont le titre est tout simplement "Papillon" dans lequel il évoque sa vie au bagne.
Les associations d'idées ne se font pas par hasard, et je dois avoir un point commun avec lui, si lui fut prisonnier au sens propre du terme moi je le fus et le suis encore un peu malgré tout de la "douleur".
A chacun ses chaînes plus ou moins lourdes à porter, à chacun sa cellule d'enfermement.


Je ne lâchai plus cette main secourable.
Je pleurai pendant cinq heures sans vouloir la quitter. J'aurais pu emplir une vasque de mes larmes.
L'infirmière arriva pour la perfusion de laroxyl et là je me mis à hurler ne voulant plus qu'on me fasse souffrir de quelque manière que ce soit.
J'étais en pleine intolérance à la douleur que je supportais depuis dix mois déjà, je faisais une overdose "d'avoir mal", j'étais comme suppliciée.
La perfusion installée, je m'apaisai et Adam arriva.
Il s'assit près de moi sans dire un mot remplaçant mon époux qui venait de quitter la chambre, les épaules rentrées, le regard triste.
"Je ne puis le laisser partir ainsi" dis-je à Adam.
"Il est bouleversé".
Adam prononça ces paroles: "Tant pis pour lui".
Je l'ai trouvé sur le moment dur et injuste mais en fait il avait raison.
C'était moi qui étais allongée sur le lit, c'était moi qui avais besoin de soins, pas lui, c'était de moi qu'il fallait que je m'occupe, c'était le tout premier pas vers l'égoïsme indispensable à ma survie.


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8 février 2008 5 08 /02 /février /2008 16:44

image481.gif"En pleine angoisse ne perd jamais l'espoir car la moëlle la plus exquise est dans l'os le plus dur" Hafiz


Comme beaucoup de personnes j'associais le mot de psychothérapie à celui de folie. N'oublions pas que je vous parle d'il y a vingt ans, même encore maintenant ce n'est pas complètement entré dans les moeurs, alors imaginez à l'époque.
Moi qui réglais mes problèmes en un minimum de temps, qui tranchais dans le vif (expression qui prenait toute sa signification avec mon visage découpé au scalpel) et vivais à cent à l'heure.
Marie Lyne était et est toujours psychothérapeute, le jour où je fus prête à me lancer dans l'aventure et disponible, elle ne l'était pas.
Je fus reçue par un confrère, psychiatre, Adam, métis capverdien et psychothérapeute.

Je précise psychothérapeute car beaucoup de personnes confondent psychologue, psychiatre, psychanalyste, touts ces "psy" sont mis dans le même sac et pourtant les méthodes sont totalement différentes ainsi que les études, les diplômes. J'approfondirai ultérieurement.
 
Adam allait devenir mon père, mon mari, mon frère.
Le fait d'une première démarche et d'une prise de rendez-vous déclencha le processus fatidique.
Je me retrouvai recroquevillée dans un coin de ma chambre, blottie contre le mur, terrorisée, tremblant de tout mon être.
Mon mari désemparé, ne trouva pas les mots, il avait peur.
"Appelles Marie Lyne je t'en prie" anonai-je.
Il le fit mais ne pouvait pas se rendre à l'évidence, sa femme si forte, si solide, venait de s'effondrer.
Marie Lyne accourut et je dois dire que ces images sont pour moi gravées à jamais en ma mémoire.
Elle me prit dans ses bras me berçant comme un bébé et me disant de sa voix particulièrement douce : " Tu n'es pas folle".
Enfin quelqu'un savait que j'étais normale.
"C'est bien ce qui t'arrive, tout tombe enfin" dit-elle.
Par contre ces mots je ne les comprenais pas vraiment.
Plus tard je saurai.
Elle m'emmena à l'hôpital.


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7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 17:24


image477.gifQu'importe la douleur d'aujourd'hui puisqu'elle est le commencememt d'autre chose" Paul Claudel


Cette jolie phrase de Paul Claudel est en partie véridique, oui la douleur est le commencement d'autre chose mais le "qu'importe" est de trop surtout quand elle dure à vie.

Nous avons tous en nous notre propre image même si nous n'y pensons pas, elle est là présente à l'esprit, nous n'avons pas besoin de nous regarder pour nous représenter.
Moi les yeux fermés je ne retrouvais plus cette image et c'est une sensation terrible,une sorte de plongée dans les ténèbres, une perte, un abîme qui surgissent corporellement et moralement.
De retour sur ce continent aux odeurs pimentées, aux couleurs chatoyantes, à la musique enivrante, les choses s'accélérèrent.
Mes jambes ne me portaient plus et une immense tristesse m'envahissait et m'enveloppait tout autant que la chaleur étouffante qui est encore plus difficile à supporter du fait de ce faciès cicatriciel et de cette sensation d'étouffement et de strangulation permanente.

Le hasard n'existant pas, et je suis de l'avis de Jérôme Touzalin qui dit : " Il n'y a pas de hasards il n'y a que des rendez-vous qu'on ne sait pas lire",

je fis la connaissance de la mère d'une amie de ma fille : Marie Lyne
Petite femme brune, menue, minuscule d'une solidité, d'une volonté et d'une détermination exceptionnelles.
Elle allait faire partie de ma vie, de mon histoire.
Elle me conseilla immédiatement une psychothérapie.
Je ne comprenais pas ou ne voulais pas comprendre.
Comment pouvais-je en avoir besoin ?
Je n'étais pas folle. 
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  • : Motspourmaux
  • : L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"
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