Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 14:55

166.gif  "Même sans espoir la lutte est encore un espoir" Joseph Cronin





Je ne pensais même pas que les hallucinations pouvaient exister dans cet état.
Je me souviens avoir passé un après-midi dans ma chambre, terrée, me tordant de douleur sur mon lit, en voyant l'image de ma mère éclater comme une baudruche répandant sang et chair sur les murs.
Je me revois par terre tel un ver, nu, sans squelette, sans carapace, sans consistance, rampant pour trouver une issue, écumant et vomissant.
Je me relevais tant bien que mal pour me voir dans la glace avec un ventre gonflé comme si j'étais enceinte de neuf mois.
Je venais de faire la connaissance avec les troubles psychosomatiques.
Domaine où j'allais exceller pendant plusieurs années et sans doute encore. 
La seule différence c'est qu'aujourd'hui je peux décrypter le langage de mon corps.
J'étais à l'état larvaire et je glissai visqueuse le long des parois de ce fichu gouffre.
L'image de la mort apparut alors.
Elle m'appelait, tirant mon corps vers elle, l'écartelant et déchirant mon âme.
J'eus envie de nombreuses fois de venir me blottir dans ses bras.
Mais mon instinct de conservation fut plus fort et j'en décidais autrement.
En sueur dans ma chambre, grelotante, je la regardai s'approcher et finalement je la repoussai.
J'avais choisi la vie sans le savoir malgé les efforts surhumains que celle-ci me demandait.
Je m'en souviens, j'ai lutté des heures et des heures contre elle.
La maladie, car c'est une maladie (enfin reconnue, à l'époque très peu) avalait ma vie, notre vie.
La souffrance dévastait mon existence, notre existence.
Je me décomposais en moi-même.
Mais je ne sais par quel afflux inespéré d'énergie j'eus la force de continuer avec ce corps supplicié.


undefined

Partager cet article
Repost0
7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 11:04

  
  


         Chamfort a dit : "Mon dieu préservez-moi des douleurs physiques je m'arrangerai avec les
douleurs morales
"


Moi qui avais les deux je vous assure que je ne "m'arrangeais" pas bien du tout ni avec les unes ni avec les autres...
Aujourd'hui j'ai mis un papillon noir puisque c'est la seule couleur qui peut représenter le fond. Il n'y en a pas d'autres.
Du moins pour moi.
On peut avaliser l'expression populaire : "Avoir des idées noires"...c'est bien la bonne couleur !!!
Ceux qui y sont allés au fond  savent ce que c'est, les autres ne peuvent même pas l'imaginer.
Toutes ces expressions sont faibles pour décrire ce mal de vivre déclenchant migraines, nausées, hallucinations et toutes autres douleurs psychosomatiques accompagnées de sentiments de terreur, d'effroi, de honte, de culpabilité, je vous épargne une longue liste.
Pour moi ce fut un gouffre sombre et glacial, un trou où les parois lisses me  faisaient glisser loin, très loin, si loin... mais ce n'était pas pour atterrir sans secousses au pays merveilleux d'Alice.
Non ce fut au coeur de mes entrailles, dans le puits de mon enfance, dans les abysses "d'autrefois", dans les ténèbres de labyrinthes où grouillent horreur et effroi que je tomberai, complètement choquée.
Une force incontrôlable me tirait vers cet enfer mais contrairement à sa représentation habituelle le mien était glacé.
Comment l'arrêter ?
Une seule solution, longue, l'affronter. 
C'est le noir absolu et pourtant c'est ici à tâtons, à quatre pattes au sens propre et figuré que la lumière se fera.
Je précise que ce fut mon ressenti à moi et ce qui va suivre aussi, et mes propres symptômes de dépression.
C'est en tremblant et glacée de peur, vacillant sans cesse, au bord du précipice souvent, que je vais commencer, je dis bien commencer à découvrir qui j'étais.

undefined

Partager cet article
Repost0
5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 16:46

Tao

anim289.gif  "Le chagrin est une blessure qui demande de l'attention pour guérir. Afin d'aller jusqu'au bout de notre chagrin et de l'épuiser, nous devons affronter nos émotions dans un esprit d'ouverture et d'honnêteté, les exprimer, les libérer totalement et les accepter, quel que soit le temps que prendra notre blessure pour guérir. Nous craignons que le chagrin ne nous submerge si nous le reconnaissons. La vérité est que le chagrin dont on fait l'expérience se dissipe. Un chagrin non exprimé est un chagrin qui dure infiniment". 
Sogyal Rinpoché extrait de "Le livre Tibétain de la vie et de la mort"


J'avais perdu une amie.
Et je lui cherchais des excuses. Etait-elle trop occupée ?
Je ne le crois pas.
Je pense que comme beaucoup d'autres elle s'est lassée du "non résultat".
Peut-être étais-je son premier échec ?
Par contre elle m'avait initiée à la philosophie du Tao, elle m'avait prêté beaucoup de ses livres.
Ainsi je commençais à découvrir une autre façon de regarder les êtres et la nature environnante.
Je n'avais pas tout perdu, je m'enrichissais et me nourissais de lecture de Lao tseu en essayant de mettre en application ses conseils dans ma vie de tous les jours dont un dont je me souviens particulièrement, même si j'en ai oublié les termes exacts et je pense qu'il peut être utile à mes lecteurs.
Souvent nous réfléchissons à un éventuel problème futur...
Lao Tseu pense qu'il est inutile de "se prendre la tête"(évidemment ce n'est pas son expression) avec puisqu'il n'est pas sûr du tout qu'il existera et arrivera !!!
C'est si simple et pourtant combien de fois ne le mettons-nous pas en application et nous torturons-nous l'esprit.
Bref, je reprends mon récit, car malgré cette lecture assidue les problèmes allaient surgirent de partout.
Mon mari et moi ne parlions plus le même langage.
Cette espèce de repliement sur moi-même, accentua ma solitude et cette fois m'entraîna "au fond".
Comment expliquer ce qu'est le fond ?

Suite



undefined


Partager cet article
Repost0
4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 16:31



"Il est bon d'apprendre à être sage à l'école de la douleur". Eschyle

Jo est rentrée en France après moi, elle est arrivée en plein hiver, seule, une simple valise à la main, glacée et un peu perdue.
Elle avait choisi la ville où j'habitais justement parce que j'y habitais,elle n'avait pas de famille en France, ni de point d'attache particulier.
Immédiatemment je l'accueillis chez moi, pour un temps indéterminé, lui offrant gîte et couvert.
Elle désirait s'installer et ouvrir son cabinet.
Je l'aidais pour les démarches, lui donnait des vêtements chauds car arrivant d'Afrique elle n'avait que des tenues légères et un budget limité voulant tout consacrer à son affaire, ce que je comprenais.
Elle était célibataire et avait un amant qui lui était marié et qui était encore en Afrique dans l'attente de quitter sa femme pour la rejoindre.
Plus d'un mois et demi plus tard elle trouva un logement et s'y installa.
Tout était prêt, un ami allait lui prêter l'argent pour ouvrir son cabinet.
J'avais couru avec elle toutes les administrations nécessaires et effectué les démarches pour sa réinsertion française.
Je la suivis dans ces premiers pas professionnels, où, dans son cabinet elle pratiquait la même méthode, recevant les enfants avec le même sourire, les gavant de bonbons qui ravis demandaient à revenir chez elle.
Une fois installée, son amant arriva, et je les reçus à dîner avec des amis à moi, disons "très aisés".
Ils sympathisèrent et j'en fus ravie.
Guère longtemps car je ne revis plus jamais Jo après ce dîner, malgré qu'elle résidât à quinze minutes de chez moi.
Le téléphone resta muet. Plus rien.
Mes amis étaient plus "intéressants" au niveau des relations que moi et lui ouvriraient plus de portes.
Moi je ne lui avais ouvert que la mienne.
Je fus blessée, profondément blessée.
L'amitié interessée existe hélàs et je ne suis certes pas la seule à l'avoir croisée.
Vous qui me lisez sans doute l'avez-vous rencontrée.

Suite

undefined

 

Partager cet article
Repost0
3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 15:52
anim287.gif          "Souvent le désespoir a gagné des batailles". Voltaire


Ainsi après chaque séance chez Adam, je retrouvais Jo.
Josette métisse chinoise et vietnamienne arborait un sourire permanent sur sa face ronde.
Elle ne se forçait pas. Elle était sourire.
Elle prit de longues aiguilles qu'elle enfonça en des points stratégiques.
J'étais le premier cas de ce genre pour elle et ce qu'elle ne savait pas ni moi non plus d'ailleurs, c'est que j'allais devenir "un cas" pour la médecine en général, qu'elle soit parallèle ou non.
Elle m'avouera plus tard qu'elle avait su à la sixième séance qu'elle n'y arriverait pas.
Mais entre nous était née une amitié, merveilleuse, riche en échanges, intense mais qui hélàs ne durera pas.
Nous prenions l'habitude de discuter beaucoup, énormément.
Sa démarche était différente du médecin traditionnel.
Elle souriait toujours d'abord, ce qui n'est pas le cas de ces messieurs de la médecine qui derrière leur bureau vous reçoivent souvent avec un air gravissime, parfois avec un air de pouvoir sur l'autre pas toujours engageant.
Elle essaya une nouveauté.
Elle décida de piquer directement dans les cicatrices, particulièrement sensibles normalement.
Elle aurait pu enfoncer un pieu, je ne sentais rien.
Nos séances étaient entrecoupées de collations faites de kiwis et de fruits de la passion et de réflexions.
Elle dut se mettre à potasser de nouveau pour trouver la solution.
Je dois dire qu'elle y mit beaucoup de volonté et d'acharnement.
Elle ne la trouva pas.

Suite


undefined
Partager cet article
Repost0
2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 16:54
anim281.gif "Quant tu souffres, regardes la douleur en face, elle te consolera elle même et t'apprendra quelque chose". Alexandre Dumas



J'allais entrer dans une espèce de tourbillon insoutenable, libérant ce qu'il y avait en moi, en vrac, n'importe comment, n'importe quand, sans ordre, sans logique.
Je devais combattre ces phénomènes inattendus, inconnus et quelques peu effrayants qui allaient surgir de partout.
Les regarder enfin pour la première fois en face, essayer de décrypter leurs messages et les anéantir.
Je devais m'affronter.
C'était moi avec moi, moi contre moi.
En attendant leur assaut, je n'étais qu'un automate mais sans sa mélodie.
L'harmonie de ma vie avait disparu.
La retrouverai-je un jour ?
Plus j'effectuais le trajet me menant au cabinet d'Adam, plus je devenais petite, minuscule, inutile, je rapetissais, enfin c'était ma sensation.
Je devenais fluide, me liquéfiais et me sentais devenir flaque d'eau.
Marie Line pensa qu'il serait bien que je traite en même temps mes douleurs faciales et me conseilla une amie à elle d'origine chinoise : Jo.
Acupunctrice performante  semblait-il et médecin, qui devait régler ce problème rapidement d'après elle.
Jo fut la première d'une longue chaîne de professionnels que j'allais rencontrer pendant de nombreuses années.
Chaîne de médecins, persuadés tous au départ qu'ils règleraient le problème et feraient disparaître mon enfer.
Tous échouèrent.

Suite


undefined
Partager cet article
Repost0
29 février 2008 5 29 /02 /février /2008 16:53

 

anim280.gif  "Nos seules vérités, homme, sont nos douleurs" Alphonse de Lamartine






Pendant les séances particulières je parlais de ma vie de tous les jours, de mon opération.
Le passé n'avait pas encore ressurgi.
Du moins je ne le faisais pas encore ressurgir, car les défenses sont bien là comme leur nom l'indique pour nous "défendre" dans le présent de ce qui fut insupportable dans le passé.
Et nous nous y connaissons pour occulter ce qui dérange, nous trouvons plein de moyens dans nos vies pour "échapper" à ce que nous n'osons affronter, travail, sport, voyages, achats, blog, mal de dos, migraines, la liste est longue...et pourtant...là se trouve la possibilité de nous libérer de quelques chaînes.
Lorsque je quittais le cabinet d'Adam le soir, j'ignorais totalement que derrière chaque arbre, chaque maison qui jalonnaient ma route se cachaient mon histoire, mon passé, ma jeunesse, mon enfance qui allaient surgir du fin fond de mes entrailles et qu'à ce moment précis la descente aux enfers allait commencer.
Les anti-dépresseurs embuaient mon esprit, la dose était forte, mes jambes flageolaient, mes gestes complètement désarticulés.
Quelle sensation terrible de ne plus arriver à coordonner ses mouvements, ou du moins en avoir l'étrange impression.
Anti-dépresseurs que j'avalerai peu de temps, car j'apprendrai qu'ils sont là pour apaiser cette espèce d'orage qui risque d'éclater en nous et qui nous déstabilisera terriblement.
Mais en apaisant cette menace d'orage, je mettrai plus de temps à extirper ma douleur.
Ils masquent.
J'étais pressée.
De ce côté là je n'avais pas changé.
C'est pour cette raison qu'un jour au cours d'une séance, je dis à Adam : "Je ne veux plus avaler ces saloperies, je peux m'en passer".
"Chiche" répondit-il.
Je savais qu'en abandonnant cette béquille de soutien, j'aurai à affronter le flot des conséquences immédiates.


Suite

undefined


Partager cet article
Repost0
28 février 2008 4 28 /02 /février /2008 15:32

 

 

vv10rwm3.gif "Si un humain n'est pas capable de percevoir la douleur d'un autre, il serait justifié de lui retirer sa qualité d'homme". Bernard Werber








Je les connaissais à peine.
Oui bien sûr que oui, je déverserai ma violence sur eux plus tard, et sur moi même au fur et à mesure qu'elle apparaîtra, et elle surgira souvent à ma grande stupeur.
Ils étaient là pour recevoir, rejetter, se battre, haïr, hoqueter, hurler, cracher, vomir et moi aussi.
Nous déverserons à chaque séance tous, les uns sur les autres, nos terreurs les plus profondes, nos frustrations, nos colères enfouies, nos rancoeurs et notre rage.
Rage du passé, rage de vaincre, rage de vivre alternant avec découragement, effondrement et désespoir.
Chacun reconnaîtra en écoutant parler l'autre, une partie de lui même.
Ils seront un miroir, me renvoyant en plein coeur ce que j'avais terré dans tout mon être, dissimulé, oublié dans toutes les parties de mon corps.
Un corps inerte qui venait de s'éteindre lui aussi. 
J'étais un pantin, une poupée de chiffon, molle, affaissée, seul mon visage restait coulé dans du béton armé, j'avais l'impression que des étais le déchiraient.
Dissociée, j'étais dissociée. Mon corps n'était plus rattaché à ma tête.
Chirurgie plastique je te maudis.


undefined

Partager cet article
Repost0
27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 15:11
papillons-20-18-.gif      "Ne disputons à personne ses souffrances, il en est des douleurs comme des patries, chacun à la sienne". François René de Chateaubriand


Dans ce rond mal formé, il y avait des anciens et les nouveaux dont je faisais partie.
Les habitués et les bleus.
De tous âges, de tous bords, de toutes souffrances, nous formions un cercle lamentable d'êtres humains déchiquetés, broyés, pulvérisés par la vie.
Certains deviendront des amis
 d'autres auront traversé ma vie l'espace d'un mal être, mais tous resteront à jamais présents dans mon coeur, dans mon corps.
Chaque parcelle de mon esprit et de mon être physique provient d'eux et de moi.
Ils feront partie de ma reconstitution.
Nous devions nous présenter en passant à genoux devant chacun et en leur disant un mot, celui qui venait à l'esprit au moment présent.
Je me traînais plus devant chacun, assis, le visage bouleversé tout autant que moi, j'étais interrogative, gênée, que leur dire ?
Au plus jeune, il avait dix huit ans, je lui marmonais : "Pas toi"...il m'était intolérable que quelqu'un d'aussi juvénile puisse souffrir autant que moi.
Et pourtant de nombreuses années après je me rendrai compte que finalement c'est une chance oui je dis bien une chance de commencer ce travail à cet âge là, bien moins de souvenirs à brasser, bien moins de passé à remuer et beaucoup plus de clairvoyance à gagner pour l'avenir.
Je ne sais plus les phrases que j'ai pu prononcer à ce moment mais la détresse que je lisais dans leurs yeux m'accompagnera longtemps.
Je les écoutais raconter des morceaux d'histoire, de leur histoire, des parts de vie.
J'écoutais ces langages incohérents suivis de silences, de soupirs et de pleurs au milieu d'un profond respect.
Mon langage à moi n'était guère plus cohérent.
Les mots sortaient de ma bouche, sans ordre aucun, sans vie, sans tonalité aucune.
J'étais recroquevillée, appuyée contre le mur qui me soutenait, tremblante mais sentant en moi monter une profonde violence.
Allai-je la déverser sur eux ?

undefined
Partager cet article
Repost0
25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 17:30

papillon_066.gif         "Une chute profonde mène souvent vers le plus grand bonheur" William Shaskespeare


Mon mari s'éloignait de moi, ou se protégeait, je l'ignore encore. 
Ceux qui liront ces lignes savent très bien que la dépression nerveuse est malheureusement difficilement compréhensible pour l'entourage, difficilement supportable, mais je tiens à préciser qu'elle n'est pas contagieuse car généralement beaucoup de personnes ont plutôt tendance à reculer devant elle.
Mes filles ne comprenaient plus leur mère, mais elles me témoignaient toujours leur affection.
De toute manière je ne supportais plus personne, ni moi-même non plus d'ailleurs.
Le monde m'étouffait littéralement.
Je basculais dans celui de l'analyse plutôt que de la psychothérapie, très différente l'une de l'autre et où je n'étais d'ailleurs guère plus à l'aise au début.
La première séance de groupe me pétrifia.
Nous étions neuf, assis en rond par terre, à se taire, à regarder nul part, à attendre les paroles de Marie Line et d'Adam, nous étions accrochés à leurs lèvres pensant que la solution sortirait de leurs bouches, ils étaient nos sauveurs, je n'avais aucun doute à ce sujet, j'étais persuadée qu'avec une ou deux paroles magiques je repartirai comme avant, droite sur mes jambes, solide.
Non, la solution sortira de nos tripes, la clef qui ouvrait la porte de la guérison était en nous, au fin fond de nous, il fallait aller la chercher.
Comment ?
Aucune idée.
Pendue à leurs lèvres disais-je j'attendais qu'un mot sorte.
Rien, silence, c'était à nous de parler.
Je ne comprenais pas, n'entendais pas, ne voyais plus.

Suite

undefined

Partager cet article
Repost0

Une Part De Moi

  • : Motspourmaux
  • : L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"
  • Contact

Profil

  • Lmvie
  • Fonctionne avec mon coeur et mon ressenti.
Savourer un livre, déguster un met, un vin, un moment avec un (e) ami (e). 
Vous autres m'intéressez particulièrement sans oublier Paris, les voyages et la psychanalyse
  • Fonctionne avec mon coeur et mon ressenti. Savourer un livre, déguster un met, un vin, un moment avec un (e) ami (e). Vous autres m'intéressez particulièrement sans oublier Paris, les voyages et la psychanalyse

Ceci est une histoire

 

 


Attention ce ne sont pas des articles indépendants les uns des autres, quand vous ouvrirez mon blog vous serez sur le début de mon histoire c'est pourquoi ma présentation commence ainsi et non par ma dernière parution.
En conséquence de quoi, mes articles les plus récents ne sont apparents qu'en dernière page. Dans un module à droite vous trouverez les derniers épisodes et pour revenir il vous suffit de cliquer sur ma bannière. 

Bonne lecture et merci à vous tous qui papillonnez en ce site. 

Ma musique

free music

Je protège