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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 09:23
                                                                                                       Compte à rebours: 3




  "Mes films sont une forme de psychanalyse, sauf que moi je suis payé, ce qui change tout". Woody Allen




Que je l'aime ce Woody allen, je tenais à le dire au passage.
Et d'ailleurs en ce moment je lis ce livre...drôlissime !
Déjà la couverture avec la tête à l'envers...cela me correspond parfaitement !



Bon où en étais-je ?
Ah oui...
Ce fameux transfert.
Négatif lorsqu'émerge une hostilité vis à vis des parents jusque là enfouie et là on s'accroche ça va secouer...et prendre un certain temps plus exactement un temps certain...des années.
Hostilité le mot est faible mais je n'en trouve pas d'autre.
Haine aussi, mais trop proche de l'amour ce sentiment.
Le divan se transforme en champ de bataille sanglant où je laissais flaques de sueur, de peurs, de pleurs, de sanglots...
Je dis "sanglant" car il s'agit bien là de souvenirs "coups de couteau" à faire émerger.
Où je pensais laisser énergie, et vitalité.
Faux et vrai.
J'en ressortais lessivée, vidée certes, mais je respirais mieux chaque fois.
Transfert souvent positif, puis très positif.
Très positif c'est à dire affectueux voire plus vis à vis d'un analyste souvent idéalisé.
L'important c'est d'être conscient que cela ne lui est pas adressé.
Pics de sentiments extrêmes, opposés...épuisant.
Mélange d'irréconciliables...éreintant.
S'arracher soi de l'enveloppe "préfabriquée"...passionnant et "revitalisant".












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24 novembre 2008 1 24 /11 /novembre /2008 08:53
                           Compte à rebours: 5
                                                                                               "L'imaginaire et le réel sont deux lieux de vie". Jacques Lacan

La psychanalyse utilise le transfert dans la relation "patient, psychanalyste".
Le patient va "transférer" sur l'analyste.
Qui ?
Son père, sa mère, ses frères et ses soeurs oh oh si j'avais un marteau !!! (comprendrons les plus de...oulah !!!)
Heureusement que je ne l'avais pas à certains moments car mon psy serait mort depuis longtemps...
Ce peut-être un ami proche, un amour de jeunesse etc etc...
Ce transfert s'effectue d'autant mieux quand la cure se déroule "divan, fauteuil", m'empêchant de "voir" mon psy qui devient de ce fait une surface vierge, tel un écran de cinéma où je pouvais projeter tout ce qui pouvait l'être.
Le transfert est le "moteur" de l'analyse.
Les paroles, les sentiments du moment, que je lui adresse lui sont-ils destinés ?
Bien sûr que non !
Ainsi la naissance du transfert est la clef.
Transfert déjà présent au premier contact.
Ceux qui ont fait la démarche une fois, y sont bien allés avec des espoirs, des craintes, en pensant que la personne allait les aider, régler un problème, les apaiser...
Cela ne vous rappelle pas quelqu'un ?
Ou à l'inverse, peut-être ont-ils pensé: "C'est un charlatan, un exploiteur, il va me mettre sous son emprise"...
Et là vous ne pensez toujours à personne ?
Il n'y pas de mystère que des défenses.

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23 novembre 2008 7 23 /11 /novembre /2008 09:12
                                                                                                                     Compte à rebours: 6

                     







  "C'est d'abord dans l'autre que le sujet s'identifie". Jacques Lacan








Voilà un mot qu'il est simple, et pas toujours utilisé à bon escient.
Souvent confondu avec la "projection" qui consiste à attribuer aux autres ses propres sentiments et ses propres désirs. (Je ferai un article à ce sujet, ça fait pas de mal à se faire du bien, surtout quand on s'en est débarrassé).
C'est quoi donc alors ?
"Il s'agit du report sur une personne de pensées, de sentiments de modalités relationnelles etc, qui se sont antérieurement adressées à quelqu'un d'autre".
Vous allez me dire, alors c'est ce qu'on a appris.
Oui en partie: être poli par exemple.
Mais en psychanalyse cela dépasse la notion "d'apprentissage".
Ma conduite n'était pas ce qu'il y avait de plus intéressant, mais par contre le processus psychique qui la produit oui.
Et c'est tout ce "montage" qui sera décrypté.
Les exemples sont nombreux.
Pourquoi être attiré par ce type de femmes ou d'hommes plus particulièrement ?
Pourquoi l'enfant a peur de cet instituteur ?
Ne cherchez pas loin.
Regardez votre mère et votre père, ces personnes y ressemblent physiquement ou de par leur personnalité, ou au contraire sont complètement leur opposé ce qui revient au même puisque la référence est toujours parentale.
Combien de mères ai-je entendu dire:  "Mes deux enfants sont complètement différents, l'un à le même caractère que moi et l'autre pas du tout".
Et bien justement chère mère l'un a copié collé, l'autre a fait l'inverse en vous regardant vous et pas quelqu'un d'autre, ce qui est similaire.
Fallait-il encore y penser !

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21 novembre 2008 5 21 /11 /novembre /2008 07:00
                                                                                       Compte à rebours: 8


                                                                   
  "La peur est ce qui gronde dans le courage, la peur est ce qui pousse le courage au delà du but". Alain

Le patient est pris entre deux sentiments la peur et le désir de faire une psychanalyse.
Et en plus il devra compter avec les craintes de l'entourage, ses opinions et les avis seront neuf fois sur dix discordants.
Il y a toujours une personne bien intentionnée pour vous dire qu'il a connu quelqu'un qui est allé "plus mal", untel qui est devenu homosexuel (oui je l'ai entendu), un autre qui "n'en finit pas"...etc etc.
On stigmatise la psychanalyse pour son caractère "non scientifique".
Le psy est un "gourou, oui ceci aussi je l'ai entendu..."le psy c'est pour les fous"...
"Prend sur toi, détend toi, fais du sport, pars en vacances, travaille plus, ou moins, essaye le médicament trucmuche, marie toi, divorce, fais un enfant, déménage et j'en passe...
Toutes ces personnes ont ainsi bien exprimé "leurs propres défenses" plutôt qu'une information objective.
Vous pouvez aussi "tomber" sur une personne dont l'expérience fut salutaire...ce fut mon cas.
Je me jetai à l'eau, enfin... sur le divan, après que mon psy ait fait confiance à sa capacité à faire face.
Car dans l'aventure on est deux.
Ne sachant pas encore qu'il me faudra parler de la sexualité sans pudeur, raviver mes cauchemars les plus effrayants, avouer mes désirs les plus secrets...une vrai partie de plaisir !!!

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 09:01
                              Compte à rebours:9

                                                                                     
"Ce que je cherche dans la parole c'est la réponse de l'autre". Jacques Lacan


Le psychanalyste vous guérira-t-il ?
La réponse est non.
Pour la simple et bonne raison que vous n'êtes pas malade, contrairement à ce que nombre de personnes peu averties pensent.
Et là je m'insurge vivement, car souvent trop souvent je l'ai entendu.
Et il faut que cela cesse une bonne fois pour toute.
Mais allez changer les idées préconçues des ignorants !
Qui entre parenthèses, eux le sont peut-être mais l'ignorent, mais cela les rassure.
Je leur laisse leur soi-disant confort.
Pas le temps de les convaincre, j'ai besoin de mon énergie pour d'autres centres d'intérêt.
La notion de maladie est "inadéquate" en psychanalyse, elle "aide à vivre", point.
Cela n'évitera certes pas deuils, tristesses, souffrances de toutes sortes mais simplement de mieux s'en porter.
Et comme le disait si bien ce cher Freud, en cas de réussite, votre malheur sera pour vous "banal".
A bonne entendeur, salut !

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 07:42

Oui

                                                                                                    Compte à rebours: 12


                                                                            "Des pensées viennent d'on ne sait d'où, elles viennent on n'est pas capable non plus de les chasser". Sigmund Freud

Je vous ai déjà parlé du fameux "hum" encourageant ou interrogateur du psychanalyste permettant au patient de suivre la bonne voie.
En moment de grande souffrance, ce qui me fut fréquent sur ce fichu divan, le fait qu'il prononce un simple "oui" après l'avoir extirpé du fin fond de mes entrailles, le visage souvent ruisselant de larmes salvatrices et libératrices, était le "témoin" de sa présence.
Oui, une personne est là à vos côtés enfin pour "entendre" votre cri de douleur.
Car vous pouvez aller crier, hurler dans un champ, sans écho ça fait du bien sur le moment, mais tout reste en place à jamais.
La tonalité de ce "oui" n'est pas anodine elle marque qu'il reconnaît votre souffrance.
Il ne s'agit pas de compassion, ni de pitié, ce qui serait inopportun.
Mais uniquement de respect.
Ensuite il en sera exploré les sources mais ce qui est capital c'est qu'elle a été reconnue "existante".
Au même titre que vous.



 
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16 novembre 2008 7 16 /11 /novembre /2008 07:55
                                                                               Compte à rebours: 13

                                                       




  "Faute de pouvoir voir clair, nous voulons à tout le moins, voir clairement les obscurités". Sigmund freud

Et oui toujours ce cher Sigmund, bien actuel surtout à notre époque "individualiste".

Avec la parole, le dire, tout revient en "force".
Les moments sont plus que difficiles.
Ce n'est pas une sieste sous les cocotiers, croyez moi, il y a des cocos qui vous tombent sur le crâne et vous sonnent sérieusement vous laissant KO.
Emergent les désirs insatisfaits et leurs  interdits leurs petits copains de toujours et qui s'y opposent, les culpabilités ouille et re ouille, les pensées inavouables ( pour les sortir celles là bonjour), les haines obscures, les frustrations etc etc ...
Mais alors telle une armée mobilisée les "défenses" arrivent à la rescousse.
Résultat.
Nombreux prétextes surgissent pour "éviter" d'aller où ça fait mal.
Abandon de la cure...
"J'ai essayé mais le psy ne me convenait pas"...
On peut toujours en choisir un autre ceci dit.
Aggravation des troubles.
Ou bien encore continuer et dire des petits faits anodins pendant un long temps, vides, sans intérêt servant à se protéger, donnant l'impression de ne plus rien avoir à dire...alors que tout est là et bien là...
J'avais choisi d'aller au charbon.
Et c'est le bon terme, mes grands parents étaient mineurs, c'est pas un hasard ça !!!
La mine, c'est profond, noire, sale, on y étouffe, on y crève mais les mineurs l'aiment et y retournent jusqu à la mort.












                                                                     
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 08:24
                                                                                                              Compte à rebours: 17

                                                                         

        "Si tu veux pouvoir supporter la vie sois prêt à accepter la mort". Sigmund Freud


Le temps est donc venu après toutes ces précisions d'en venir aux choses sérieuses.
Soit aux choses plus graves.
Car le but de la psychanalyse est de remettre "à jour" tout ce qui a été "refoulé et protégé par ce qu'on appelle "les défenses" comme la dénégation, le déni, l'isolation et j'en passe.
Mais aussi tout ce qu'on maintient "indolore".
Par exemple:
"Puisque je n'y peux rien et bien je mets mon mouchoir par dessus".
"Je m'y résigne".
"Je fais ce que je peux pour penser à autre chose".
"Travaillons ça vaut mieux".
"J'ai d'ailleurs tout pour être heureux"...etc etc.
Je sais par avance que vous connaissez déjà toutes les phrases que vous avez pu vous dire.
Toutes ces tactiques s'avèrent utiles un certain temps.
Mais ne résolvent pas le problème et vous vous en êtes maintes fois rendus compte.
La psychanalyse est un choix délibéré.
Ce fut le mien.

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9 novembre 2008 7 09 /11 /novembre /2008 07:36

                                                                                   Compte à rebours: 20                                                                    

      



  "C'est la peur de réussir qui explique plus d'un échec". Michel Cioran








Pourquoi cela dure-t-il si longtemps ?
Un mal être, une douleur ne se soigne pas comme une grippe ou un rhume déjà.
Même si on croit en avoir "fini", hélas cela revient malgré tout.
La cause pour une part peut-être dûe à un malheur "passager" (deuil, perte de travail...) mais pour une très grande part les causes sont internes.
Quand je suis entrée en psychanalyse classique j'avais quarante neuf ans et je contribuais depuis quarante neuf ans à mon propre malheur...ça crée des liens non ?
Et j'avais mis quarante neuf années à me construire ainsi.
J'avais quand même dix années de travail de psychotérapie et je n'étais pas tout à fait profane, mais en psychanalyse si.
Comment pouvais-je en quelques semaines mieux fonctionner ?
Impossible.
Un long, très long cheminement va être nécessaire pour que je  "modifie" en moi, au plus intime de mon être ce qui allait mal.
Pourquoi cette chirurgie esthétique, pourquoi ce massacre identitaire ?
Pourquoi ? pourquoi ?
J'aurai les réponses.




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8 novembre 2008 6 08 /11 /novembre /2008 07:12
                                                                                                Compte à rebours: 22

     "On ne paie jamais trop cher le privilège d'être son propre maître". Rudyard Kipling



Le but de la psychanalyse est de devenir "sujet" de son destin.
Je repose la question, pourquoi payer ?
Pour les mêmes raisons que vous:  le psychanalyste doit gagner sa vie.
D'abord vous payez en fonction de ce que vous pouvez, c'est à définir au départ dans le "contrat" passé avec lui.
Mais la vraie raison est que l'argent, est le témoin dans notre société de la valeur accordée aux choses.
Chaque séance prendra valeur et consistance.
Ainsi on hésite à "tuer le temps" et à raconter des choses sans intérêt et encore moins à manquer (chaque séance "manquée" doit être payée).
C'est aussi une garantie de professionnalisme, car sans argent vous iriez à une séance où il vous recevrait pour "rien" ce qui signifierait qu'il vous "aime".
Ce que vous recherchez à priori tout au long de votre vie..."la quête".
Et ce n'est pas à lui de vous procurer ce sentiment.
Cherchez et vous serez en paix avec "ça".

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  • : L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"
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