3 février 2008
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14:55
"Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur, le souvenir de la douleur est de la douleur encore"
George Gordon
Les muscles du cou m'étranglaient et m'étouffaient.
Je travaillais à l'époque soixante quinze heures par semaine et devais courir à longueur de journée dans une salle de six mille mètres carrés aux milieu des regards interrogateurs et souvent narquois des clients.
Je ne trouvais de réconfort, auprès de personne.
La chirurgie esthétique est considérée comme un luxe, un choix délibéré, et même si l'issue est douloureuse parce que ratée, elle n'inspire aucune compassion.
Dès l'instant ou votre démarche s'adresse au superflu, à l'inutile, quelques soient les conséquences vous ne recueillerez aucun sympathie, aucune compréhension.
Un résultat "raté" n'est pas pris en compte, car vous avez délibérément choisi cette opération. Elle n'était ni urgente ni vitale....
Non jamais vous n'avez choisi de souffrir ou d'être balafrée, ou défigurée ni marquée au fer rouge dans votre chair et votre coeur !!!!
Par contre vous auriez les mêmes séquelles provoquées par un accident ou une maladie, chacun compatirait, irait de sa petite phrase rassurante et vous aiderait éventuellement.
Là vous êtes devant un mur de désintéressement total accentuant votre douleur.
Le raisonnement d'autrui est simple pour ne pas dire simpliste : Vous avez payé, donc vous avez les moyens, donc vous n'êtes pas à plaindre"
Et vous entendez couramment: "Elle a de beaux seins ! oui mais elle les a fait refaire....et alors s'ils sont beaux, ils sont beaux !!!
"Elle semble jeune ! oui mais elle s'est fait tirer la peau ! et alors ????????????
Le principe est le même pour l'homosexualité, "il est beau ce type" ! oui mais il est homosexuel et encore ce serait plutôt PD...je le sais j'ai des amis homosexuels.
Le "mais" prend toute l'ampleur de la marginalité, du rejet dans lesquels vous vous retrouvez.
Et ce petit mot devient un véritable coup de couteau que tout un chacun enfonce dans la plaie de celui dont la souffrance est déjà suffisament intense.
Tolérance où es-tu ?
Suite
George Gordon
Les muscles du cou m'étranglaient et m'étouffaient.
Je travaillais à l'époque soixante quinze heures par semaine et devais courir à longueur de journée dans une salle de six mille mètres carrés aux milieu des regards interrogateurs et souvent narquois des clients.
Je ne trouvais de réconfort, auprès de personne.
La chirurgie esthétique est considérée comme un luxe, un choix délibéré, et même si l'issue est douloureuse parce que ratée, elle n'inspire aucune compassion.
Dès l'instant ou votre démarche s'adresse au superflu, à l'inutile, quelques soient les conséquences vous ne recueillerez aucun sympathie, aucune compréhension.
Un résultat "raté" n'est pas pris en compte, car vous avez délibérément choisi cette opération. Elle n'était ni urgente ni vitale....
Non jamais vous n'avez choisi de souffrir ou d'être balafrée, ou défigurée ni marquée au fer rouge dans votre chair et votre coeur !!!!
Par contre vous auriez les mêmes séquelles provoquées par un accident ou une maladie, chacun compatirait, irait de sa petite phrase rassurante et vous aiderait éventuellement.
Là vous êtes devant un mur de désintéressement total accentuant votre douleur.
Le raisonnement d'autrui est simple pour ne pas dire simpliste : Vous avez payé, donc vous avez les moyens, donc vous n'êtes pas à plaindre"
Et vous entendez couramment: "Elle a de beaux seins ! oui mais elle les a fait refaire....et alors s'ils sont beaux, ils sont beaux !!!
"Elle semble jeune ! oui mais elle s'est fait tirer la peau ! et alors ????????????
Le principe est le même pour l'homosexualité, "il est beau ce type" ! oui mais il est homosexuel et encore ce serait plutôt PD...je le sais j'ai des amis homosexuels.
Le "mais" prend toute l'ampleur de la marginalité, du rejet dans lesquels vous vous retrouvez.
Et ce petit mot devient un véritable coup de couteau que tout un chacun enfonce dans la plaie de celui dont la souffrance est déjà suffisament intense.
Tolérance où es-tu ?
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