Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"

Début












              "La peur ne peut se passer de l'espoir et l'espoir de la peur " Baruch Spinoza



Début, oui mais début de quoi ? 
Après cette année passée, je l'ignorais totalement.
Pour qu'il y ait début il faut qu'il y ait une fin.
Simpliste ?
Pas si sûr.
Souvent hélas on oublie de "clore" avant de "commencer" d'où ce qu'on nomme la "confusion des sentiments", il y a de "l'inachevé" dans l'air, et on se traîne des séquelles qu'on refoule, qu'on occulte, mais qui sont bien là finalement et qui nous "empêchent de" ou qui "remontent" à un moment ou à un autre de notre vie.
Cette fin avec Adam correspondait aussi à une fin de période de vie en Afrique.
Il fallait prendre une décision concernant l'avenir de notre famille.
Nos filles, adolescentes auraient à poursuivre des études après le lycée, chose impossible dans le pays où nous résidions. 
C'était leur pays natal, leurs racines sont là-bas sur cette terre ravagée aujourd'hui par la guerre.
Nous ne voulions pas nous séparer d'elles, c'était notre choix contrairement à certains expatriés.
D'autre part nous étions en 1989 et les premiers soulèvements et manifestations commençaient à poindre dans le pays.
Les éléments étaient réunis.
Nous décidâmes de rentrer en France,car j'étais inquiète et j'avais peur suite à plusieurs agressions dans les rues, interventions de l'armée française dans les lycées pour protéger nos enfants, bref tout ce que vous pouvez voir à la télévision quand un peuple commence à se soulever.
Vingt années passées sous les tropiques déjà...
Je n'ai rien vu...
Tout est allé si vite...
Et heureusement la dépression ne m'avait touchée que la dernière année m'offrant ainsi dix neuf années exceptionnelles dans un pays envoûtant, magique, captivant.
Une tranche de vie rare.
Aujourd'hui je me dis : "Je l'ai vécue".

Suite





Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
c'est heureux que tu aies eu le temps d'en profiterbisouscerisette
Répondre
L
<br /> Oui et bien même...<br /> Mais ne dure pas toujours.<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br />
M
Je ne pense pas que nous nous soyons rencontrés, mais tu connais peut-être des lieux ou j'ai travaillé, j'étais une de ces françaises venue pour quelques semaines, qui restent beaucoup plus longtemps en traversant la frontière pour un nouveau visa, vers le burkina par exemple.  J'ai travaillé à "L'escalier", bar resto en bas du plateau, puis au Scoth club, et à "La tomate", si tu es passée par là on s'est peut-être vues.....J'ai vécu au début à l'Hôtel Tiama, et ensuite j'ai loué des chambres ou apppartements...Je pense que ces endroits ont disparus, depuis. Ma boîte préférée était le "Midnight express"....Je n'ai pas vraiment rencontré de personnes ayant une vie de famille, c'était un autre monde...(une période, que je ne renie pas, et durant laquelle j'ai beaucoup appris....) 
Répondre
L
<br /> Je connais tous ces endroits évidemment...<br /> Donc nous nous sommes sûrement "vues"...que c'est amusant...<br /> <br /> Le Scotch Club fut la boîte de nuit où j'ai sans doute dansé le plus de rock and roll de ma vie !!!<br /> <br /> Je comprends ainsi la "manière" de ton passage en RCI.<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br /> <br />
M
J'y étais en 1985 pour 2 ans, principalement à Abidjan, je viviais au Plateau, mais j'ai aussi habité en Zone 2, j'allais me baigner à Grand Bassam, je plongeais dans les rouleux, et un jour un vague m'a prise et traînée avec elle, j'ai cru que le fond m'arrachait toute ma peu, je suis sortie sonnée, je n'ai jamais recommencé.....J'ai un peu vécu à Gagnoa, seulement 2 mois.Je n'y retournerais plus à cause de l'instabilité politique, mais je n'oublierais jamais....y étais-tu à cette époque-là ? 
Répondre
L
<br /> Oui j'y étais, j'ai quitté Abidjan en 1990, oulah déjà !<br /> Au Plateau où donc ?<br /> ça se trouve on se connaît !!!<br /> <br /> Moi aussi j'ai été embarquée par une vague, elle m'a rejetée sur la plage parce qu'elle a bien voulu... ce n'était pas mon heure...jambes flageolantes, panée comme une escalope par le<br /> sable...mortelle elle était...mortelle<br /> <br /> Plein de bisous<br /> <br /> <br />
M
Je n'ai vécu que deux ans en afrique, en Côte d'Ivoire, mais j'y étais bien, de façon inexplicable (car ma vie n'y était pas exaltante), c'est la terre elle-même qui semblait me retenir, je ne sais comment exprimer ce que je ressentais.....
Répondre
L
<br /> La terre d'Afrique à ce pouvoir incroyable...de retenir !!!<br /> Comme si il émanait d'elle une espèce d'envoûtement particulier, je comprends parfaitement ce que tu ressentais, nous l'avons tous ressenti.<br /> <br /> Moi j'étais partie en vacances et suis restée vingt ans en Côte d'Ivoire...<br /> <br /> A quelle époque y étaits-tu ?<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br />
M
c'est ainsi qu'il faut clore et tourner les pages, toujours, parfois on choisit de les tourner, parfois nos choix nous amènent à tourner des pages où l'on aurait aimer s'attarder, parfois les pages se tournent toutes seules, ...mais voilàj'ai aussi dû tourner une page un jour qui a transformé tout le reste de mon existence, ...peut-être que la détermination acquise dans la vie sportive, avec le renouvèlement des épreuves et le détachement du fruit de ses actions, m'a permis de le faire sans trop de dommages...j'aime beaucoup le recul de ton discours...c'est excellent
Répondre
L
<br /> J'espère que tu ne regrettes pas d'avoir tourné cette page, car le regret est pire que le remord...il ronge et obsède.<br /> Je suis incroyablement de t'avoir aussi attentive à mes écrits, vraiment je suis profondément touchée par ta présence<br /> je t'embrasse<br /> <br /> <br />