L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique.
Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"
A ce jour les miroirs allaient pendant de nombreuses années devenir obssessionnels et mon désespoir grandissant. Je me précipitais devant eux, attendant qu'ils me renvoient mon ancien visage. Il ne se passait pas cinq minutes sans que je les interroge, mais aucun ne répondait à mon appel qui deviendra un cri que je dus étouffer longtemps, si longtemps. Je m'étais réfugiée chez ma mère en banlieue parisienne. Je vivais à l'étranger à l'époque et avais effectué le voyage uniquement pour cette opération. Le nid maternel était douillet, accueillant mais je n'y trouvais pas le réconfort que j'attendais pour la simple raison que rien ne pouvait me réconforter. J'étais devenue un personnage de bande dessinée, de science fiction, je n'étais plus humaine. Ma mère elle, me trouvait jolie !!!!!!!!!! Vous avez vu les photos ? ....c'était impossible mais en bonne mère qui se respecte elle essayait sans doute de me communiquer un amour auquel je ne répondais pas, parce que de toute évidence, elle mentait. Plus le visage enflait, plus les coutures tiraient, prêtes à craquer............ Elles craquèrent. Je vis ma joue se déchirer au niveau de l'oreille. Je n'arriverai jamais à exprimer ce que je pus resentir à cet instant. Jamais. Imaginez un visage qui s'ouvre sur les côtés et hélàs plus tard sur le crâne. Il n'y avait qu'au cinéma que j'avais pu voir ce genre de choses avec des effets spéciaux bien évidemment. Là c'était réèl. Je me précipitais chez le chirurgien qui d'un ton égal, frôlant l'indifférence, propres aux grands pontes intouchables, me dit : "Ce n'est rien, vous n'aurez aucune séquelle ni marque" Un peu de merchurochrome et le tour est joué !!! Non ce n'était pas rien Allai-je éclater ? allai-je me volatiliser (car je me sentais défaillir) ou allai-je le tuer ? Il mentait c'était certain. En aucun cas il ne pouvait admettre son massacre, il était trop connu. Son massacre ou celui d'un autre ?
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ahhh mais oui ... et si c'était pas lui ??? vous pouvez le savoir par le compte-rendu d'opération ... un étudiant l'aurait-il remplacé, lui pré-retraité ?<br />
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ohhhh j'ai tellement envie de lire la suite de votre calvaire mais je dois arrêter là pour ce matin, je reviendrai vous lire soyez-en assurée ...<br />
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ce visage qui craque, c'est affreux. juste de lire ça... ça me ferait presque défaillir (oui je suis extrêmement sensible sur ces sujets)<br />
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Et moi donc ce jour là !<br />
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A
Autobiographie
19/08/2009 18:34
"Elles craquèrent" tu écris!Je lis, relis ce que tu as écrit sur cette opération-calvaire. Heuresement, tu m'as rassurée depuis. Mais je souffre pour ce que cela a été pour toi..Comme Ariane, je vois que tu avais besoin d'exorciser ta souffrance. Tu as eu raison d'écrire tout cela.Je t'embrasse,Gigri-Ariane
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J'ai écrit pour les "autres", c'est un simple et modeste témoignage.<br />
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Exorciser comme tu dis ce sera sur le divan et pas avec un blog...<br />
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Bisous<br />
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D
Durgalola
18/08/2009 22:13
difficile de dire quelque chose devant ta souffrance ... seulement lire ton témoignage .