13 octobre 2008
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"L'espoir au contraire de ce qu'on croit, équivaut à la résignation. Et vivre, c'est ne pas se résigner". Albert Camus
Il avait la clé, l'explication, j'étais en larmes.
Le centre anti-douleurs adhéra au verdict.
Voilà c'était si simple.
Je devais accepter "l'irrémédiable".
Je savais aussi.
Est-ce un soulagement de savoir ?
Non.
Deux mots martelaient ma tête: acceptation, résignation, acceptation, résignation.
Je ne peux pas,non je ne pouvais pas.
La loi des séries existant je perdis mon travail ayant eu la malchance de tomber sur des employeurs incorrects et irrespectueux de la législation du travail...je passe.
Par contre je reçus de nombreux témoignages de sympathie de la part des personnes que j'avais croisées sur mon chemin pendant cette période professionnelle.
Elles étaient déçues que je parte et attristées pour certaines.
Elles avaient apprécié mon écoute, mon accueil et mon côté "humain".
Malgré cette perte, j'avais chaud au coeur, je m'étais ouverte aux autres "autrement".
Résignée jamais.
Je décidais d'aller voir un médecin qui pratiquait la mésothérapie, méthode qui consistait à m'innoculer à l'aide d'une seringue, un anesthésiant sur le trajet des cicatrices en piquant dedans.
Douloureux et...
INEFFICACE...à mon secours, je devais aller à mon secours.
Mais comment ?
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