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L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"

Travail de deuil


  "C'est si ennuyeux le deuil ! A chaque instant il faut se rappeler qu'on est triste". Jules Renard

Je vous disais hier mais que se passe-t-il ?

Première réaction : Ce n'est pas vrai !

Lorsque la mort est brutale (accident, infarctus...) La phrase la plus fréquente : "Il était là bien vivant, il y a quelques heures à peine", il est là.

Ou lorsque la décision de rupture tombe aussi comme la foudre alors qu'on n'a rien vu venir, ou qu'on n'a rien voulu voir.

"Je vais me réveiller, c'est un cauchemar !"

Et pourtant...
C'est la phrase du déni.
Je sais qu'il est mort mais je SENS qu'il est vivant.

Contradiction qui va évoluer lentement.
Oui il a disparu mais je peux l'évoquer à tout instant, en ma pensée, et sera vivant tant que je pourrai l'évoquer.
Il ne sera vraiment mort que lorsque je ne le ferai plus vivre ainsi.

Certaines personnes vont indéfiniment se vouer à faire vivre un mort.
Preuve en sera de tout ce qui témoignera de lui, matériellement, préservé, conservé en l'état.
Il sera évoqué : sorte de culte psychique.
Cela pourra entraîner des conséquences fâcheuses pour l'entourage d'ailleurs.
La personne est comme aspirée par ce mort, heureusement ceci est assez rare.
On rencontre davantage ce qu'on appelle "les deuils impossibles", ce que nous verrons demain.




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S
<br /> Bonjour LMvie, non, je parlais de femmes que j'ai eu la chance de rencontrer et qui me font le don de leur amitié, et de leur compassion parfois, alors que pour elles, tout est, ou a été mille fois<br /> pire.<br /> <br /> Je t'embrasse.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Difficile de "mesurer" la douleur ou la souffrance d'un être.<br /> Chacun peut ressentir avec une intensité différente dans une même situation.<br /> <br /> Par contre ne pas perdre de vue aussi que lorsqu'on "donne" c'est pour "recevoir"...<br /> <br /> Que nous sèmes-tu en automne ?<br /> <br /> Je t'embrasse<br /> <br /> <br />
F
<br /> Les phases du travail de deuil sont universelles et parfois si difficles à traverser...<br /> J'espère que tu vas bien.<br /> Biz et à bientôt<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Très bien, je suis débordée dans ma vie par des activités très agréables<br /> <br /> Je t'embrasse<br /> <br /> <br />
L
<br /> J'ai eu la chance de parler avec Maddly BAMY, la compagne de Jacques BREL. Je reste subjugué par la foi qu'elle met à parler de sa présence continuelle àson côté. J'aime son expérience.<br /> Tendrement.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> C'est sans doute sa façon à elle de lui survivre.<br /> <br /> <br /> Doucement<br /> <br /> <br />
D
<br /> Le travail de deuil, le plus difficile qui soit (enfin je trouve) tout dépend de la nature des relations avec les personnes concernées, comme je te l'ai dit moi je ne le vis que du côté décès et<br /> non rupture de relation (car je n'ai pas connu, sauf pourrais-je dire du point de vu amicale, ça aussi ça fait très mal quand du jour au lendemain tout s'arrête sans savoir le pourquoi, la je<br /> connais je le vis et l'ai vécu plusieurs fois), mais le plus dur a été l'après décès des miens, ce dire que cela n'est pas possible, se retrouver toute seule pour tout gerer. je t'embrasse fort<br /> <br /> <br />
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L
<br /> L'amitié est de l'amour aussi.<br /> <br /> "Se retrouver seule" une expression qui en dit bien long ma Dine<br /> <br /> Je t'embrasse<br /> <br /> <br />
S
<br /> Bonjour LMVie!  tes mots, tes sujets de réflexion font tellement longtemps écho en moi...Moi aussi je suis frappée de la détresse des gens après une rupture, un chômage etc...C'est bête à dire<br /> mais souvent je me dis que c'est parce qu'on n'a plus l'habitude... Je connais des femmes qui ont tout supporté au delà du supportable, dans leur vie et dans la chair de leur chair... et elles<br /> soutiennent encore les autres...<br /> Je sais juste que si certaines chose n'étaient pas arrivées aussi tragiques soient elles, absurdes et injustes, je ne serais pas celle que je suis. Parfois, quand je suis limite en train de dire<br /> "merci" pour ces horreurs, je me dis "non, non, tu étais déjà celle-là, mais tu ne le savais pas"... L'aurais-je vraiment été ? Cette seule vie... sans aucune réponse jamais.<br /> Je t'embrasse.<br /> <br /> <br />
Répondre
L
<br /> Pardonne moi de ne pas tout "saisir" de ce que tu as la gentillesse de déposer en mon blog comme témoignage.<br /> Je n'ai pas bien compris de qui tu parles exactement .<br /> Qui sont ces "elles" ?<br /> Parles-tu de toi ?<br /> <br /> "Tu étais celle-là mais tu ne le savais pas"...que veux-tu dire ?<br /> <br /> Ce que je ressens en tous les cas, c'est une souffrance déposée là.<br /> <br /> Bisous<br /> <br /> <br />