L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"
Par Lmvie
Comme j’ai envie d’te faire plaisir
Je vais répondre à ton désir
Et avec concentration
Oublier ma constipation
Je vais jouer à la perruche
En essayant d’pas faire la cruche
Répandre tes mots, quelle chance
Non dénués d’charme et d’élégance
Sans massacrer la langue française
Essayer d’prendre aussi mes aises
Sans transpirer je m’les farcis
Sinon t’faudrait un parapluie
Ou passer la serpillère
T’as sûrement aut’chose à faire
Assez déjà d’tous ces icebergs
Qui fondent trop sous le soleil
Pas tâcher ta belle moquette
Car je sais qu’ tu es coquette…
Allez c’est bon ils sont tous là
J’ai encore fait mon cinéma
Mais pour toi j’adore ça
Un p’tit tour et pis j’m’en vas….
Voire même en alexandrins !
Mais où voyez-vous donc perruches arrogantes ?
Monsieur je vous en prie, modérez vos propos.
Nous posons une question somme toute intéressante,
Qui ne veut nullement massacrer votre égo.
Bien sûr elle est farcie avec grande élégance,
Du souhait de lever cette constipation,
Qui attaque les hommes en certaines circonstances,
Et bloque le transit de leurs vraies émotions.
La moquette, cher monsieur, nous la fumons sans doute,
Mais c'est celle qui tapisse la paroi de nos coeurs.
Car tel un iceberg vous planquez bien en soute,
Les trois-quart sentiment de vos mâles humeurs.
Vous laissez transpirer si peu de vos émois,
Qu'il n'y a point besoin de sortir serpillière.
Rien n'est à éponger, ça ne déborde pas,
Ce que nous déplorons de féminine manière.
Et pour en terminer, Monsieur, l'on vous en prie,
Laissez-vous donc aimer, rangez ce parapluie....
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