L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique.
Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"
"Ne me secouez pas, je suis plein de larmes". Henri callet
Les paroles de ma mère étaient inutiles. Moi, j'attendais en "cochon pendu" sur la barre, que mon père ouvre ce fichu portail pour lui sauter dans les bras. Je m'étais accrochée à cette barre et j'y suis encore pendue parfois, car elle se manifeste de temps à autre. "Si je la lâche je me fracasse le crâne". Phrase maternelle anodine afin de prévenir son enfant d'un danger et qui en fait provoque l'effet inverse... Le danger restera à vie pour moi. J'ai réfléchi longtemps sur cette énigme, elle est là, présente, en travers de moi. Résolue maintenant...je parle de l'énigme mais la barre elle, revient parfois. "Nobody is perfect". Jo, vous vous souvenez d'elle, l'acupunctrice ex amie...(voir précédents articles). Bref elle s'était associée à un ostéopathe, fort joli garçon et charmant de surcroît. Sa démarche approchait celle des psychothérapeutes. Il était persuadé aussi que je m'étais mise ces douleurs et que je m'en débarasserai le jour où je n'en aurai plus besoin. Je fis des séances avec lui pendant six mois sans aucun résultat. A priori, je ne remettrai plus mon corps entre les mains d'un ostéopathe ( à moins qu'il utilise ses mains à d'autres fins !!!), car une cousine d'une cousine...ce n'est pas le sujet certes, mais quand même, est maintenant en chaise roulante suite à une manipulation de l'un de ces praticiens. A posteriori si c'était une question de vie ou de mort...je ne sais pas. Mon moral baissait, ne trouvant pas d'issue malgré mes tentatives, et l'idée du suicide réapparut alors. Marie-Line me soutenait par ses lettres, ainsi que Didier et Solange qui pourtant n'allaient guère mieux. Je n'avais qu'eux et ils étaient loin. Le blog n'existait pas non plus... Une chaîne de solidarité s'était installée entre nous, les "anciens du groupe" et lorsque l'un d'entre nous commençait à replonger, le téléphone arabe fonctionnait immédiatement. A six mille kilomètres, blancs ou noirs, homosexuel ou pas, français ou étranger, le premier averti tendait la main à celui qui était en détresse et prévenait la chaîne. Ils le firent pour moi. Que ce soit par téléphone, par lettre ils me tenaient "en vie" par leur mots. Cela s'appelle: l'amitié non ?
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Un défi je le sais maintenant<br />
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S
stella dubois
05/09/2008 12:53
Et moi je veux te secouer afin que tombent et cessent ces larmes ma Nouche, mais je sais qu'elles sont séchées maintenant, le vent les a emportées...vers un ailleurs où tu ne seras plus, je te le souhaite de tout coeur ma puce...Je t'amie...
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"Ne me secouez pas je suis plein de larmes"<br />
disait un écrivain célèbre<br />
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S
stella dubois
05/09/2008 12:43
Bonjour ma Nouche, grâce à ton article jamais d'osthéopate, de toutes façons je n'aime pas être manipulée. LOL LOL..Continue d'écrire et de nous régaler en plus de nous informer.<br />
Bonne journée ma puce. Je t'amie... comme d'habitude et je t'embrasse fort.
Dimanche, j'ai eu envie de venir écouter "La quête", envie de te lire et envie de te laisser ce message pour te souhaiter une belle semaine mon amie. C'est chose faite, je me retire en mes heures lorraines et je te laisse dans les tiennes. @ bientôt, Marc de Metz.
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Mes heures sont toutes à mes deux petites filles cette semaine et je dispose de peu de temps pour ce blog mais j'en ai toujours pour toi bien sûr<br />
Je t'embrasse<br />
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D
Dominique
09/08/2008 20:37
Bonsoir Lmvie,<br />
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N'as tu pas trop la nostalgie de NY ?<br />
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Très bon Week end <br />
Gros Bisous<br />
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Dominique