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L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"

Cercle

                                                                  
                                                                    




                  

                       "Il y a une différence capitale entre "être" et "en être". Woody Allen


J'en étais.
J'allais faire partie de ce cercle restreint pour essayer un peu plus "d'être".
Les autres:
Jeanne Marie, mère de Didier avec qui le contact allait être plutôt difficile.
Et pour cause.
Généralement quand on ne supporte pas quelqu'un à priori c'est qu'il y a en cette personne : "du même".
Oui du même que vous, et plutôt que d'admettre qu'on pourrait éventuellement lui ressembler par tel ou tel défaut l'être humain préfère le trouver odieux ou désagérable.
Surtout pas soi, l'autre.
Tiens donc.
Par contre si c'est une qualité aucun problème pour se l'attribuer...tu m'étonnes !!!
J'étais heureuse que mon mari soit là.
Il avait fait un pas.
Pour lui d'ailleurs, surtout pour lui.
Mais je me disais que peut-être nous allions nous rencontrer, nous trouver.
Je ne dis pas nous "retrouver" car nous avions changé, lui un peu, moi beaucoup.
La grande Solange était là, toujours aussi grande et toujours aussi embrouillée et confuse, mais elle était tellement attendrissante de par cette maladresse.
Nous entrâmes dans une immense grange restaurée aux poutres de bois apparents, magnifique.
Nous nous asseyâmes en cercle comme il se doit.
Jeanine arriva alors.
C'est elle qui mènera le stage, elle entra flanquée de trois thérapeutes dont Marie Line.
Une femme superbe cette Jeanine.
L'intelligence et la beauté réunies.
Le cadre était beau, la thérapeute aussi, cela nous changeait de toutes nos laideurs intérieures.

 

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Q
....
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Q
Nos pulsions intérieures ne sont pas forcément jolies... c'est vrai. Mais je crois qu'elles sont nécessaires à notre équilibre.Des années sur un divan... ça fait beaucoup.
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L
<br /> Oui mais les sortir et les reconnaître sont utile à l'évolution<br /> Sur un divan c'est forcément pour des années, cela ne peut-être autrement<br /> <br /> <br />
Q
Lorsque tu parles de laideurs intérieures, cela m'interpelle.Je me demande si ce n'est pas là encore une image que l'on a de soi, et non pas la réalité de la chose.Tu vois, je crois que ce n'est pas parce que l'on souffre que l'on est laid, je crois que c'est  ce que l'on sait de notre souffrance qui nous oblige à ne pas la montrer, parce qu'on a peur, plus du regard de l'autre que de son propre regard.Je ne suis pas très claire ce soir...Ce que je veux dire, c'est que cette souffrance que nous pouvons ressentir, nous ne voulons peut-être pas qu'elle permette aux autres de s'appitoyer ou de nous juger.Il y a une grande différence entre l'écoute et la compassion ou le jugement. Je crois.Pour qu'il y ait un véritable échange, il ne faut pas se sentir en position d'infériorité ou de faiblesse.Je ne sais pas si ce que je dis là correspond exactement à ce que je voudrais dire.
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L
<br /> Si je comprends parfaitement et tu es très claire...et une fois encore je suis en accord mais là je ne parlais pas de la souffrance en tant que laideur...<br /> <br /> Les laideurs intérieures : je parlais du "ça", de nos pulsions abominables que nous avons tous en nous, du refoulé, ceci n'est pas particulièrement joli joli et quand je suis allée le découvrir et<br /> ce n'est pas aisé crois moi, déjà de le trouver et encore moins simple de l'admettre mais c'est à ce prix que la libération se fait...et il faut des années mais ceci ne s'explique qu'en le vivant<br /> sur un divan.<br /> <br /> <br />
F
Ma douce je passe te souhaiter un doux week end à ton coeur ...
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C
Lmvie, j'ai écouté tes maux, silencieuse. A coté de toi, je crois.<br /> Tandis que je la dépression (malgré deux psychothérapies sérieuses) me réduit au silence.<br /> Lmvie, poursuis ce chemin d'amour sur ce blog et dans la "vie". (j'ajoute qu'il est très très beau aussi). Merci.<br /> A toi.<br /> Claire
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