L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"
" Voilà la grande erreur de toujours: S'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent ". Jacques Lacan
Je croyais que j'avais un corps, une raison, un coeur, une conscience...etc etc.
Et bien je me suis aperçue que j'avais bien plus et ce que justement j'ignorais était vraiment " qui j'étais ".
Le "ça", celui-là m'en aura donné du fil à retordre; réservoir des pulsions, où se trouve la source des désirs du corps, des passions...mais aussi le lieu du refoulé...donc inconscient.
Y a un monde fou là dedans, vous ne pouvez pas vous imaginer !
Moi qui croyais " être seule " avec moi même...
Mais quand j'ai fait connaissance avec " ça " je peux vous dire que le mot d'introduction ne fut pas " Enchantée ".
Le " surmoi ", le synonyme avant, était pour moi : un homme !!! (je rigoooole).
Celui -ci représente l'instance morale, celle qui ordonne et interdit (la plupart du temps on ne s'en aperçoit pas d'ailleurs).
Le moi : ah !enfin ce dernier vous le connaissez, je le connais mais il est aussi chargé de coordonner tout ce petit monde...ah ça vous ne le saviez peut-être pas...moi non plus au début d'ailleurs.
Mais il a un boulot monstre car il a donc trois " maîtres ".
Déjà quand on en a un c'est le cirque !
Le premier est la réalité, les choses, les évènements et les hommes.
Le second maître est le " ça ", un vrai tyran qui réclame sans cesse assouvissement.
Le troisième, le surmoi qui lui, le petit malin de la bande passe son temps à empêcher ces satisfactions.
Alors vous comprendrez plus aisément que parfois vous faites ce que vous " pouvez ", car votre moi est littéralement écartelé entre ses ordres contradictoires, et parfois il jette l'éponge !!!
Car il n'y comprend plus rien...
Je ressentais que " j'étais mal ", que " j'étais pas au top " que (enfin l'expression que vous choisirez...) mais j'ignorais complètement que tout ce mal être provenait de cette lutte souterraine à mon insu.
Comment cela ?
Il y a de la bagarre chez moi ?
Attends un peu que je m'en mêle et que je mette tout ce petit monde dehors !
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