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L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"

Le transfert (suite)

                           Compte à rebours: 5
                                                                                               "L'imaginaire et le réel sont deux lieux de vie". Jacques Lacan

La psychanalyse utilise le transfert dans la relation "patient, psychanalyste".
Le patient va "transférer" sur l'analyste.
Qui ?
Son père, sa mère, ses frères et ses soeurs oh oh si j'avais un marteau !!! (comprendrons les plus de...oulah !!!)
Heureusement que je ne l'avais pas à certains moments car mon psy serait mort depuis longtemps...
Ce peut-être un ami proche, un amour de jeunesse etc etc...
Ce transfert s'effectue d'autant mieux quand la cure se déroule "divan, fauteuil", m'empêchant de "voir" mon psy qui devient de ce fait une surface vierge, tel un écran de cinéma où je pouvais projeter tout ce qui pouvait l'être.
Le transfert est le "moteur" de l'analyse.
Les paroles, les sentiments du moment, que je lui adresse lui sont-ils destinés ?
Bien sûr que non !
Ainsi la naissance du transfert est la clef.
Transfert déjà présent au premier contact.
Ceux qui ont fait la démarche une fois, y sont bien allés avec des espoirs, des craintes, en pensant que la personne allait les aider, régler un problème, les apaiser...
Cela ne vous rappelle pas quelqu'un ?
Ou à l'inverse, peut-être ont-ils pensé: "C'est un charlatan, un exploiteur, il va me mettre sous son emprise"...
Et là vous ne pensez toujours à personne ?
Il n'y pas de mystère que des défenses.

Suite





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O
Le transfert semble donc inévitable puisqu'il est même révélateur de la crise et déclencheur de la "confession" et de son analyse.  Mais comment sortir de cet état ?
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L
<br /> Le transfert après mon humble expérience est comme tu le dis un état quasi permanent...<br /> Même après une longue période en divan, mais la différence c'est qu'on le reconnaît...parfois<br /> <br /> <br />
C
Et on peut faire tout plein d'erreurs de choix !<br /> J'ai connu une dame qui est tombé amoureuse d'un homme et l'a épousé parce que la 1ère fois qu'elle l'a vu, il portait des bottes crottées... tout comme son père lorsqu'il rentrait le soir à la maison, son père à qui elle portait un amour profond...<br /> Pfffffff, ça fait flipper...<br /> Toute notre famille influence nos comportements, on est toujours en accord ou en opposition avec des ressentis anciens, très anciens... et tout tourne autour de l'amour reçu et donné, rendu ou trahi...<br /> Alors nous voilà sur le chemin des fausses croyances et des blessures profondes de tout les non-dits.<br /> C'est une partie de ma peur je crois...<br /> Ce transfert est essentiel pour enfin revenir sur la vérité du moment passé,  le re-voir et le re-vivre en comprenant ce qui s'y est joué...<br /> La peur est ma défense...<br /> <br /> Je t'embrasse.<br /> Avec mon affection profonde.<br />
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L
<br /> <br /> Et oui !!!<br /> <br /> <br /> Et dans nos amours, dans nos amitiés, dans nos choix, ce cher transfert est là et bien là...<br /> <br /> <br /> Le travail que j'ai effectué me permet maintenant de "reconnaître", mes désirs, mes attirances, mes refus, vis à vis d'une personne tout en "sachant"  la part de transfert, et l'erreur de ce<br /> fait est minimisée, voire inexistante...c'est pourquoi le hasard n'existe pas.<br /> <br /> <br /> Mais effectivement quand je regarde en arrière que de chemins pris à mon "insu"...<br /> <br /> <br /> Je ne suis pas tout à fait convaincue que la peur soit "une défense" au contraire...quand on commence à avoir peur c'est qu'on commence à connaître ses défenses...<br /> <br /> <br /> Si tu les reconnais, et ce n'est pas simple, tu pourras les abaisser...doucement, lentement et encore on en garde toujours et heureusement !!!<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse<br /> <br /> <br /> <br />
V
Je tape trop vite et les fautes de frappe sont énormes quand je vois ce que cela fait à mon orthographe! Bon tu as compris que dans mon premier commentaire il faut rajouter un t à patient, un s à latents... rires
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L
<br /> <br /> Ma Dame, laisse les fautes, mon blog en est empli...pas le temps tu sais je n'y prête guère attention.<br /> <br /> <br /> L'enveloppe n'a pas d'importance, le contenu m'intéresse davantage<br /> <br /> <br /> Je t'embrasse<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
V
Le transfert est inévitable dans une psychanalyse, transfert "manipulé" c'est à dire : le transfert se manifeste sous n'importe quelle forme et le psychanaliste et le patien l'analysent dans ses moindres détails avec analyse des regressions et des conflits latent dans le transfert ainsi que l'analyse des résistances<br /> Propre expérience...<br /> Bisous
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L
<br /> <br /> Il n'existe pas de psychanalyse sans transfert et heureusement puisque c'est le but, afin de le déjouer dans la vie courante puisqu'il est "hélas" bien présent à notre insu.<br /> <br /> <br /> J'aime notre échange riche et intéressant<br /> <br /> <br /> je t'embrasse Ma Dame<br /> <br /> <br /> <br />
V
La partie intégrante de toute thérapie, le transfert, est inévitable. Les techniques sont différentes chez un psychanaliste et un psychothérapeute, pour le premier, le tranfert est "manipulé" c'est à dire : qu'il se manifeste sous n'importe quelle forme et le psycganaliste et le patient l'analysent dans ses moindres détails. Pour le psychothérapeute, le transfert n'est pas analysé aussi profondément il semblerait qu'il ne soit pas aussi puissant du fait de l'irrégularité des séances qui peuvent être très espacées à l'inverse du psychanaliste.<br /> J'en ai fait l'expérience...<br /> Bises
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L
<br /> <br /> Ma Dame que c'est bon de te retrouver et d'avoir en mes articles ton avis.<br /> <br /> <br /> J'ai le même nombre d'années chez les deux, et je crois que ce sont deux métiers différents.<br /> <br /> <br /> Deux expériences différentes<br /> <br /> <br /> Merci d'être là à nouveau.<br /> <br /> <br /> Bisous à toi<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />