Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"

Espoir ?

                
  " C'est au fond de la caverne que naît l'espoir ". Michaël Sebban

Nouveau départ
Au cours d'une scène violente en cet état de conscience altérée, deux centimètres carré de mon visage s'étaient débloqués...
Oui, un espace minuscule venait de se libérer, du côté gauche à l'endroit de la déchirure.
Je pleurais tout simplement.
C'était donc possible de le débloquer...
Je ne trouverai jamais les mots, n'étant qu'une modeste narratrice pour vous exprimer mon sentiment en cet instant.
Je ne les trouve pas.
Je n'en ai pas.
Ce phénomène ne durera hélas que cinq heures...oh oui j'ai regardé ma montre, je puis vous le certifier.
Ce laps de temps écoulé cette parcelle de visage redevint acier comme le reste.
Mais en moi la vie pointait.
Je pouvais redevenir "normale"...là aussi je n'ai pas d'autre mot...et en plus je déteste ce mot stupide...normal ?
cela ne veut rien dire du tout pour moi...sauf dans le cas de mon visage, il pouvait peut-être redevenir comme avant...
Je pouvais, arracher de mes tripes ce masque de fer, du moins l'ai-je cru en cet ces heures.
Moi ce n'était pas "être une heure rien qu'une heure seulement beau et con à la fois" mais une heure "rien qu'une heure durant" sans souffrir physiquement.
Le langage ne représente que sept pour cent de la communication entre deux personnes...le saviez-vous ?
Moi non à l'époque, je l'appris plus tard et je compris comment la gestuelle, les fuites d'un visage, une toux, un battement de cils, un silence peuvent exprimer mille fois plus qu'un mot...
J'ai compris à ce moment qu'un nouveau départ aurait lieu.

Suite






.











Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
Bonsoir, Je ne dirai pas que ce texte est beau.<br /> Je dirai qu'il est vrai et ce mot me parle. J'aimerai qu'il te parle autant. Ce que tu y décris, peu de personnes le savent. Cette gestuelle, ce battement de cils, ce regard, cette soudaine couleur de peau, cette respiration qui change etc...quand je travaillais vraiment, cela composait mes journées.<br /> Alors tu comprendras quej'y sois sensible à ton texte qui décrit si profondémment la réalité des sentiments.<br /> Mais je viens de prendre conscience de quelque chose : je ne mérite pas tes mots. <br /> Je suis trop fatigué pour m'insulter.<br /> Je n'ajouterai qu'une chose : merci de m'avoir ouvert les yeux et pardonne moi.<br /> que ta nuit ait la douceur de tes mots.
Répondre
L
<br /> Le vrai j'ai mis vingt années à le trouver, pas le vrai en général, moi en "vrai" et c'est divin, je ne savais pas qu'on pouvait atteindre une telle plénitude, une telle harmonie intérieure, j'ai<br /> chercher l'inaccessible étoile et je l'ai décrochée...mais que de travail, de souffrances, de larmes et de tripes laissées sur un divan<br /> Je t'embrasse<br /> <br /> <br />
M
Je repasse ce soir malgré ton silence, malgré ta pesante absence, malgré le vide que je ne réussirai pas à combler avec ces quelques mots que te te dépose en amitié. Bon tout. Bises, @ bientôt. Marc de Metz.
Répondre
F
Tes mots sont merveilleux et dans ce que tu écris, je perçois l'ombre des mots que tu ne trouves pas<br /> Bisous ma Nouche, amitiés, Flo
Répondre
D
Bon retour à toi, au sein de la Blogosphère !<br /> <br /> <br /> Bisous<br /> <br /> Dominique
Répondre
M
Je suis passé dans tes mots. Eux ne sont pas en été, ils sont au travail dans la chronologie de ce récit qui me fait savoir que ton histoire se poursuit... Amitiés de Metz, Marc.
Répondre