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L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"

Hypnose

                                                            

           "Jouis il n'est pas d'autre sagesse, fais jouir ton semblable, il n'est pas d'autre vertu". Etienne de Senancour

 

Encore un pari facile, tiens.

Je sais qu'une dépression est difficile pour l'entourage, le malade comme moi je l'étais, en voie de guérison, se remettait en question sans cesse.
L'autre n'a plus de repère, il ne se retrouve plus dans le fonctionnement de la famille.
Je maintenais mon cap pourtant, ne le lâchais pas et ne le lâcherai jamais malgré ce qu'il m'en coûtera parfois, voire souvent.
Le temps permettra, je crois, une meilleure compréhension même si elle est lente, et même si elle n'a jamais lieu, je ne pouvais pas me laisser sur le bord du chemin et regarder les autres vivre avec l'envie permanente de disparaître à jamais.
Je souffrais toujours terriblement et j'allais, une fois de plus, sur les conseils de Marie Line que je revis en France, essayer l'hypnose.
Une amie à elle, Janine, qui avait étudié une de ces méthodes aux Etats Unis proposait un stage de cinq jours dans la région de Cahors en sa propriété.
Je m'inscrivis.
A l'issue de ce séjour, les douleurs devaient avoir disparues (dixit Marie Line).
Imaginez, j'allais être libérée de cet enfer enfin après déjà deux années !!!
En écrivant ces lignes je dois multiplier maintenant deux par dix.
Mais il fallait que je crois, à chaque tentative je reprenais un peu de vigueur, chaque essai était mon espoir, ma survie.
Et de plus nous nous retrouvâmes à dix... dont Didier et la Grande Solange !!!


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F
Ma douce comme ton combat est difficile tu sais moi qui ai perdu mes soeurs de cancer quand je voyais ma soeur mutilée de ses seins je me disais combien on avait peu d'importance sur la vie elle était coquette et voulait toujours être parfaite aujourd'hui du haut de mes 42 ans ... sourire ... je réalise que nos petits défauts nous rendent bien trop la vie impossible que l'on veut passer à l'acte pour être enfin " bien " dans sa peau dans sa tête mais que parfois .... Heureusement que tu as le courage d'en parler MERCI en me regardant dans la glace je vois mes défauts d'une manière totalement différente bisou ma belle
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F
Je t'ai placé avant de partir en vacances, un papillon dans ta barre de navigation<br /> Bisous, amitiés ma Nouche<br /> Flo
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F
Je connais la dépression et la douleur, quand on m'a mise au courant pour la SEP, je ne voulais pas y croire, j'ai pleuré et espéré...encore aujourd'hui, je me persuade en secret que je ne suis pas atteinte, la douleur, je ne connais pas de solution miracle,même les médecines alternatives ne donnent rien de probant. J'en ai tellement marre parfois que je voudrais ne pas être là, ( ou plus serait plus juste).<br /> Pourquoi serait ce un honneur d'être dans mes liens? Tu y es depuis le début en Nouche... là, je ne comprends pas!<br /> Tendresse, Flo
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M
Je suis toujours là à te lire malgré mon emploi du temps qui m'éloigne du net. Je me sens solidaire de ton parcours de vie. Super ce bout de chemin que ton époux a fait avec toi. C'est sans doute dur aussi pour lui de te voir souffrir sans pouvoir te soulager. Mais je crois que le chemin de croix de la douleur doit être assez solitaire, non? surtout quand il s'étale sur un temps très long. Bises, chère Lmvie. Malou
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F
Ton histoire me passionne et la voix de Piaf<br /> est merveilleuse de tendresse
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