Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'histoire d'un parcours de vie changé par des douleurs morales et physiques dues à la chirurgie esthétique. Alors depuis : "La vie ne se compte pas en respirations mais en moments qui t'ont coupé le souffle"

L'inachevé

giz8cr8q.gif " L'homme dissipe son angoisse en inventant ou en adaptant des malheurs imaginaires ". Raymond Queneau 

 

 Précédent :

 

Exemple: 

 

L'enfant ressent le besoin de se faire câliner par sa mère.

Il se dirige vers elle et grimpe sur ses genoux.

"Arrête d'être toujours collé à ta mère" dit le père de sa grosse voix.

Effrayé par l'ordre l'enfant part dans sa chambre et va attendre que sa mère vienne.

Mais rien ne se passe.

Il va revenir en se disant : " Je suis grand je n'ai pas beosin de câlins".

 

Et tout au long de sa vie il va tenter d'assouvir cet "inachevé":


Soit il passe brièvement d'un être à l'autre sans jamais combler son vide, soit il reproduit indéfiniment la réponse de "sauvegarde" utilisée à l'époque : "Je suis grand je n'ai pas besoin de câlins".

 

Le choc émotionnel avec cette tâche inachevée demeure longtemps en mémoire.

Cela peut-être momentanément "soulagé" par une activité ou un comportement de remplacement.

 

Ainsi le caractère se détermine : timide, coléreux, sensible etc.

 

Le travail de deuil est capital, car on peut "être mort" avec un père décédé ou une mère si ce ne fut pas "achevé".


Toute tentative d'être heureux ou heureuse peut se solder par un échec ou pas...

 

Suite ici

 


 

signature7-copie-1.gif

 



 

 

 

 

 

 


Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
L
<br /> Bonjour Nouche<br /> <br /> Un bon et doux dimanche bien mérité, il faut en profiter pour rester bien au chaud, surtout avec ce temps bien froid.<br /> <br /> Un bon café, quelques mots tapés sur le clavier, quelques notes de musique, ma bonne humeur, mon sourire, c'est ce que je te laisse ce matin sous ton article, pour te souhaiter un bon début de<br /> journée.<br /> <br /> Je pense bien à toi et je te souhaite confortablement installé pour lire mon modeste message.<br /> <br /> Couvre-toi bien si tu dois sortir, il y a pas mal de grippe un peu partout.<br /> <br /> Une tornade de bisous.<br />
Répondre
L
<br /> Bonjour Nouche<br /> <br /> Je t'offre cette phrase très colorée et chargée d'amitié.<br /> <br /> Quelques fleurs qui ne pourront jamais se faner, aux couleurs de mon coeur, qui ne peut de toi se passer.<br /> <br /> Bon dimanche, profite bien de cette journée.<br /> <br /> Bonne fête à toutes les Yvette !<br /> <br /> Une poignée de bisous<br />
Répondre
M
<br /> <br /> <br /> <br /> Gros bisous Nouche ! Bon week end<br />
Répondre
L
<br /> <br /> Voui !<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> ah j'ai failli oublier la notion de travail de deuil encore....<br /> <br /> <br /> travail=torture<br /> <br /> <br /> s'employer à quelque chose, je veux bien<br /> <br /> <br /> mais "travailler" je refuse... dans ce contexte<br /> <br /> <br /> ici, tu as fait une pirouette sur faire le deuil/travail de deuil, je ne l'ai pas faite, la mettre en avant est une façon de réinterpréter qui ne convient pas à ce que j'en ai dit, mais<br /> ça, je sais que tu le sais bien.<br /> <br /> <br /> pourquoi "torturer" pourquoi cette notion de "perte" dans le terme deuil?<br /> <br /> <br /> il n'y a aucune perte, nous nous construisons y compris des compétences qui parfois nous sont retirées, chaque vide nous emplit autant que des foultitudes de mots, d'idées ou de plaisirs reconnus<br /> tels<br /> <br /> <br /> il n'y a pas de perte, il y a autre chose ou il y a rien, ce qui est d'égale valeur dans notre cheminement, <br /> <br /> <br /> ce qui nous heurte est toujours notre mental, qui veut décider quoi expérimenter quand et comment, et ne peut se saisir, lui, de ce qui se présente, sans rechigner<br /> <br /> <br /> le mental lui, aime se torturer, travailler<br /> <br /> <br /> nous y voilà, c'est là que ça se situe,... tant qu'on s'identifie à ses mots, à son mental, à son raisonnement, sa connaissance, la mémoire de ses expériences, on a besoin de<br /> "travailler"... <br /> <br /> <br /> soupir, tu m'étonnes que ce soit sans fin<br /> <br /> <br /> si on veut faire un travail coûte que coûte, travaillons à cesser de travailler ... du chapeau!<br /> <br /> <br /> faire le deuil? le travail de deuil? ok, celui de l'identification à ce qu'on croit savoir, devoir, pouvoir....<br /> <br /> <br /> en toute bienveillance<br /> <br /> <br /> re bisous<br />
Répondre
M
<br /> oh que c'est si juste<br /> <br /> <br /> "des pages, des mots ne remplaceront jamais le vécu"<br /> <br /> <br /> n'est-ce pas lmvie, héhé, mais c'est juste pour chacun, tu en as bien conscience...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> et l'expérience personnelle est une lumière qui n'éclaire que les chemins déjà parcourus...<br /> <br /> <br /> on ne peut transmettre toutes les expériences personnelles<br /> <br /> <br /> non, on peut entendre cela: pas de fantasme de toute puissance, on ne peut pas tout transmettre. ce n'est d'ailleurs pas forcément judicieux cette façon de vouloir exister... car il s'agit bien<br /> de cela dans la transmission d'expérience personnelle,... n'est-ce pas?<br /> <br /> <br /> sauf à croire qu'elles sont universelles ces expériences, et ces solutions, qu'on est universel!!!<br /> <br /> <br /> ça ne marche pas comme ça<br /> <br /> <br /> parce que chacun ses écueils (toute ressemblance étant approximative)<br /> <br /> <br /> décrire son expérience permet à chacun de s'y retrouver pour lui-même, en picorant, et trouver des ponts de stimulations, retrouver l'intuition de sa voie personnelle<br /> <br /> <br /> mais ces mots, ces mots, ces mots, dits et redits, de livre en livre, d'un temps que les moins de 4x 20ans ne peuvent pas connaître, ... c'est tellement fake aujourd'hui que nous avons ouvert<br /> tant d'autres portes<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ne vaut-il pas mieux tourner la page qui confine à l'obsession, cette page qui veut qu'on existe par la transmission de son expérience propre... c'est encore du passé, de l'identification non<br /> plus à un vieux mal-être, ni même à une cicatrice, ni même à une ombre, une nostalgie, un souvenir de mal-être, mais au médicament au mal-être, comble de la chose....<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> les seules expériences qui gagnent à être transmises ne sont pas les ordonnances personnelles de traitement, il n'y a pas de traitement universellement applicable, ça n'existe pas. <br /> <br /> <br /> non ce sont les expériences de ce qui va et non pas de ce qui répare...<br /> <br /> <br /> que ce qui va répare, certes, ça arrive souvent, c'est une externalité positive...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> et je te le dis à mon tour: tu peux y voir l'expérience vécue là, de ce que je te dis...<br /> <br /> <br /> mes mots sur cela en échange de tes mots sur cela<br /> <br /> <br /> ne fais pas comme ces grenouilles ... lol!!<br /> <br /> <br /> Demi-savoir<br /> <br /> <br />  (publication d'hier)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> bises d'été et lots of vibes...<br />
Répondre