"Une parenthèse humanitaire dans ma vie".

Le choc commencera dès l'ouverture de la porte de ma chambre d'hôtel car j'arrive trop tard à Dakar pour prendre la route.

Dakar ville embouteillée, étouffée, étranglée et polluée.

Oubliés les draps et les oreillers pour un bon bout de temps !

L'odeur particulière à ce continent envahit l'espace, je ne l'avais pas oubliée malgré le temps écoulé depuis mon départ de la Côte d'Ivoire.

Il est tard...

Un hôtel sombre où les anophèles pulullent.

Mais dans quoi t'es-tu embarquée Lm ?

J'avale un demi comprimé pour dormir et ne pas voir la saleté du lieu.

Et demain la route est longue jusqu'à Saint Louis du Sénégal.

Je me retrouve à la "gare routière" enfin elle est appelée ainsi mais c'est un endroit inondé d'ordures et d'une puanteur particulière où grouille une population chargée comme des baudets.

L'aventure commence mal, je dois monter dans un "sept places".

Pour ceux qui ne connaissent pas l'Afrique c'est une voiture, enfin si on peut appeler ce véhicule ainsi, où sept personnes s'entasseront avec des bagages envahissant l'espace et dont le kilométrage avoisine les 4000000kms, dans lequel en fait vous risquez tout simplement votre vie ou dans le meilleur des cas de ne pas arriver à destination parce que le moteur est resté sur la route, si si c'est vrai, et que vous allez attendre des heures sous le soleil.

Oui des heures !

Connaissant le problème je refuse et cherche un taxi "particulier".

Ne vous méprenez pas, ce n'est pas une voiture de maître,

c'est une voiture succeptible de faire trois cents kms sans panne, à peu près propre.

Ceci est quasi impossible aussi... mais je peux bien rêver non ?

Bien sûr je dois payer beaucoup plus cher mais peu importe ma vie d'abord et encore vu la "conduite" c'est loin d'être gagné.

Je trouve non sans mal et non sans palabres au bout d'une heure.

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Allez ! c'est parti pour de nouvelles aventures.

Oui c'est bien le mot qui convient.

Le chauffeur se nettoie les dents comme toujours avec un bout de bois.

Je vous le conseille si vous voulez avoir des dents blanches !

Qui plus est, pas besoin de détartrage, et vous allégez le trou de la sécu !

Arrêt café et pipi.

Papis en arrière plan à droite, mon accompagnateur, un Peul, (les femmes Peul sont d'une beauté exceptionnelle).

Allez Lm respire un grand coup avant d'entrer car l'odeur est insoutenable !

Ah ça change des revues touristiques hein ?

Je me console en regardant cette pancarte qui m'amuse comme toujours.

Et ces couleurs.

Et elle, qui viendra dans mes bras bien entendu.

La suite demain...Inch Allah ! 

Comme ils disent puisque 95 % de la population est musulmane au Sénégal.

J'ai bien dit " au revoir ", pour un mois seulement.

C'est court et long à la fois, cela dépend pour qui.

Je rejoins l'Afrique noire, cette terre qui m'a accueillie pendant vingt années.

J'y retourne mais dans un autre pays, le Sénégal, j'y retourne parce que j'en ai besoin, parce que d'autres ont besoin de moi peut-être, enfin sûrement hélas.

" Mission humanitaire ".

Les mots sont lâchés et restent souvent à l'état de mots d'ailleurs, alors cette fois comme dans un film je dis :

" Action ".

Dépassé le " chacun pour soi " n'est-ce pas ?

Je suis à la fois sereine et à la fois inquiète, doux mélange de sentiments, mais impressionnée voilà le terme exact.

Moi qui parcours le monde depuis des années, je vais à l'encontre de moi même et d'autres, à l'encontre d'enfants qui n'ont pas ce que les nôtres ont, je vais repousser mes limites, voir ce que je peux donner, ce que je peux apporter, jusqu'où je peux aller.

Vivre une expérience nouvelle voilà ma décision, car la vie et bien je n'en ai qu'une et elle raccourcit de jour en jour et j'ai peur justement du jour où je ne pourrai plus me déplacer, oui j'ai peur et je n'ai pas honte de le dire.

Et puis

aussi on a tous en nous quelque chose deTenesse, non ?

Alors Saint Louis du Sénégal à nous deux !

Enfin peut-être car normalement je dois décoller jeudi 22 avril mais pour l'instant, vous êtes au courant je suppose, la nature empêche un peu le ciel de tourner.

J'essaierai de me connecter de là-bas, je ne vous promets rien car je serais très occupée.

Ce qui est sûr c'est que dans mon coeur vous y êtes, oui il est assez grand pour tout ce monde.

Je vous embrasse et j'espère que vous ne m'oublierez pas trop.

" Ce qu'il y a de plus subtil dans l'homme c'est la sexualité " Louis Ferdinand Céline.

 Ce qui précède est à lire

Et ce n'est pas Freud qui dira le contraire cher Louis Ferdinand.

Quand elle est vraiment en jeu, les choses s'aggravent bien entendu.

Car elle est terriblement compliquée, elle est par essence " conflictuelle ", elle est marquée par l'ambivalence elle aussi.

Le but étant un orgasme heureusement, joyeusement vécu...non ?

Mais souvent bien des obstacles surgissent car la sexualité est avant tout "psycho-sexualité".

J'entends encore certains d'entre vous qui disent ça y est, Lm elle met de la psycho partout...bon les gars essayez donc d'avoir une " bandaison " comme disait l'ami Georges dans sa merveilleuse chanson alors qu'une femme par exemple se moque de vous !
Et lycée de Versailles, madame ne pourra guère ouvrir les cuisses si dans sa tête elle pense aux enfants (ce qui l'arrange en général d'aillleurs pour ne pas faire l'amour).

Impuissance, éjaculation précoce, frigidité sont doulouresuement vécus.

D'autant plus quand ce sont des personnes qui s'aiment tendrement...et justement parce qu'il y a tendresse ils n'y arrivent pas !

Pour certains la pleine satisfaction est atteinte  dans la rencontre uniquement " sexuelle " ou si le blocage est un peu moins complet, ils leur suffit d'un jeu  " pour rire" genre agression qui ressemblerait à un viol.

Ou d'autres pratiques selon les fantasmes de chacun.

Ces désirs d'ailleurs peuvent être tenus pour " honteux"  et soigneusement dissimulés au partenaire ce qui ne va pas sans dégâts, car on s'approche gentiment de la perversion qui est une limitation à l'épanouissement de notre sujet de départ qui est " l'amour".

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  " Aimer est un verbe irréfléchi " Henri Jeanson

Ce qui précède la réflexion


Tout lien crée une dépendance.

L'enfant est dépendant des soins nécessaires, puis ado il se révoltera, cela ne signifie pas qu'il n'aime pas, il souhaite aimer librement.
A éviter le chantage à l'amour.

L'ambivalence du lien marquera l'adulte. Et c'est souvent dans les couples les plus fidèles qu'on trouve le plus de " rêveries " d'autres  amours et de désirs d'indépendance, même si c'est bien entendu réprimé.

Chacun va se coucher avec sa pensée, mais parfois ce n'est pas toujours aussi " souriant " et bien des drames conjugaux sont l'issue de ce conflit de l'amour et de la dépendance...et d'un seul coup l'étonnement !

Comment ? Mais c'était un couple parfait !

Il n'y a pas de couple parfait, mais des couples qui reconnaissent ce qui est en jeu, apprennent à s'en accomoder et s'en trouvent bien.

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