"Citez quinze auteurs, incluant les poètes, qui vous ont influencé et que vous garderez toujours dans votre coeur. Listez en moins de 15 minutes, les 15 premiers qui vous viennent en mémoire." 

En moins de quinze minutes et pourquoi donc ?

Moi qui suis une intellectuelle  je prends mon temps car j'avoue que ma culture livresque est très vaste................. Mes chevilles gonflent gonflent gonflent  je le dis car j'en vois, si si , qui prennent mes écrits au premier degré !!!

Bon ceux là me connaissent mal...

Alors je commence par un livre... que dis-je ? 

Une revue fantastique : Le journal de Mickey !

Ah ben oui !

Je fus marquée terriblement par cette revue... pas vous ?

Ce qui vient de l'enfance reste, non ?

Il y avait autour de cette revue un rite si je puis dire...

Mon père ce héros, chef suprême et autoritaire, le lisait en premier, un point c'est tout.

Dans ma famille nous étions trois enfants et j'étais la plus jeune donc j'avais le droit de le lire en dernier quand tout le monde l'avait lu...très frustrant et "injuste" je trouvais , les petits devaient "attendre" ils passaient en dernier...grrrrrr!!!!!!!!!

Enfin à cette époque, car maintenant j'entends : "T'es grande, toi, laisse ton petit frère faire ceci ou cela".... (l'enfant "grande" doit avoir dans les cinq ans à tout casser) ce qui est tout aussi con d'ailleurs ...bref !

Donc Walt Disney est pour moi le premier qui marqua ma vie...oui oui, je sais, ce n'est pas un écrivain...je l'avais remarqué alors pas de ricanement siouplaît !

Ah oui !

Et Zoé, vous vous souvenez de Zoé ?

La frimousse ronde, le cheveu noir frisé...

 Puis je grandis un peu, un tout petit peu...et je découvre les Pieds Nickelés !

Uniques non ?

Ado, je m'imprégne entièrement d'Aggie Mack l'américaine et de Lili la Parisienne (il n'y a pas de hasard !!!),  je fulminais contre la méchante belle- mère ce qui me permettait d'évacuer en lisant cette BD, bon à l'époque on ne disait pas BD mais on s'en moque, d'évacuer disais-je mes peines et ma tristesse et sans doute mes  douleurs inconscientes et conscientes d'adolescente.

  A cette époque les états d'âme n'avaient pas lieu dêtre de toute manière, enfin dans ma famille.

Et aussi Stephen King...brrrrrrrrrrrrr découverte morbide, terrifiante,  mais j'ai adoré et je crois ne pas être la seule !

Euh je m'égare là, c'est pas le tag !

Bah et alors ?

OK Lm essaye de respecter les consignes !

Alorsse je vous les sers à quelle sauce ?

Les classiques qui au Lycée en philo m'ont gonflée royalement : Sartre, Kant, Rousseau, et tout le toutim...

Et même les poètes à étudier IMPERATIVEMENT, le 16ème, le 17ème, le 18ème et le 19ème  pas arrondissements hein ? 

Allez on se fait tous les siècles ben tiens donc !!!!!!!!!!!!

En fait, lire m'emmerdait profondément oui oui je le dis...et je n'ai pas honte du tout de "dire" moi.

Jusqu'au jour où...J'avais dix huit ans et mon bac philo en poche malgré tout...

Une femme d'une culture rare me dit devant son impressionnante bibliothèque: "Tu n'aimes pas lire, alors tiens, voici Henri Troyat, tu essayes s'il t'ennuie tu le laisses".

J'ai laissé mon inculture au vestiaire et j'ai dévoré tous les Troyat, depuis je n'ai plus jamais arrêté de lire,  devenant boulimique de livres, ne sachant pas faire les choses à moitié comme d'hab !

Comment dresser une liste ?

Je suis toujours marquée par un roman ou un poème que j'aime ou pas d'ailleurs.

Soit il m'emmerde profondément et de ce fait je m'en souviens fort bien...

Soit il est fantastique, passionnant, émouvant etc etc...et je m'en souviens fort bien aussi...alors !

Influencée ?

Jamais... ni par un roman et rarement par quiconque d'ailleurs.

Je n'ai pas galéré pour "être" et me laisser influencer par qui que ce soit non mais !

Admirative oui, séduite encore oui, mais influencée : Non.

Sinon vous avez celui dont j'ai tout lu : René Fallet.

Il est un délice, une gourmandise, un que je lis, je relis que je rerelis.

Ceux qui sont sur ma table de nuit en permanence : Rimbaud, Verlaine, Apollinaire, Prévert, Lamartine avec trois à quatre bouquins achetés, tous neufs, prêts à être dévorés.

Il me les faut là, à portée de main en pile sur ma table de nuit.

Et aussi "Les", encore et sans cesse : Devos, Allais, Guitry, Freud...

Et puis tous les autres...qui sont là et vivent avec moi et la liste est interminable alors je vous l'épargne.

Quinze minutes vous aviez dit ?

Pffffffffftttttttttttttttt !

Ben tiens, pendant que j'y suis je vous le fais en suivant !

Juste avant le Sénégal j'étais à ses pieds.

J'ai adoré ce lieu mais pas trop le pays !

J'avais les pieds noirs, mais quelle expérience encore !

 J'étais accompagnée par une multitude de...

Vous savez quoi ?

De coccinelles, des milliers oui des milliers qui volaient autour de moi, sur moi, accrochées dans mes cheveux...Incroyable, inouï !

et en plus le contraste du rouge et du noir !

Impossible de remettre la main sur mes photos...grrrrrrrrrrrrr !

Bon tant pis mais elle viennent se reproduire en ce lieu car il y fait chaud.

Je les comprends...

Alors où était-ce ?

Après cette langue particulière je vous emporte ailleurs...loin loin.

La destination : Lompeul tire son nom de "l'homme Peul"

Peuple très beau physiquement.

Nouvelle expédition !

Ne cherchez pas je ne suis pas sur la photo, je la prends.

En leur compagnie.

Il va falloir longer la mer pendant des kms pour arriver au campement où nous passerons deux jours.

Et nous verrons ceci.

Et cela.

Mettre une pirogue à la mer est un exercice périlleux, très.

Il faut passer la "barre".

Quand je vivais sur ce continent il y avait des morts chaque week end quasiment.

Touristes imprudents ou ceux qui savent mieux que...

Pourtant regardez,

cette vague semble inoffensive...

D'où le danger justement !

Face à face (mère à mer).

Nous repartons.

Pour un pique nique près d'un village où

Certains travaillent...

D'autres...

Et maintenant nous attaquons la piste.

J'adore ce paysage là.

Le long,

En levant les yeux.

Arrivés !

Bonjour...merci de m'accueillir !

Mais non pas pour moi !

Les petits jeunes se feront un plaisir d'aller faire un tour avec vous moi je vous connais déjà.

Le campement : Nous serons quatre par tente.

Immédiatement, je repère celle-ci, et pourquoi donc à votre avis ?

Non non, ce n'est pas pour ce magnifique lavabo extérieur,

Ni ces toilettes dernier cri,

Ni pour cette douche au design rare...

Je vous laisse deviner, en attendant je vais aller prendre un thé au salon commun et m'étendre sur les poufs.

La salle à manger nous tend les bras pour le soir.

Mais avant un trecking de deux kilomètres sept cents (oui oui je m'en souviens encore) dans les dunes (et je monte et je descends) pour aller le photographier...

Les petits jeunes partent pieds nus, fous de joie de fouler le désert, ils avaient oublié une chose, les crottes de chameaux !

Oula je suis un peu lasse, je vais aller fermer mes yeux...et bien non !

  Nos guides sortent les djembés, préparent un feu de bois et sous les étoiles filantes je me déhanche à nouveau sur leurs sons endiablés.

Un moment exceptionnel dans ce désert.

J'oublie, ainsi qu'une jeune fille de dix huit ans, près de moi, terriblement timide, un peu triste (mais dont le visage me disait quelque chose) ma vie habituelle pour un temps.

Elle s'apelle Alice Gibb 

Le voyage tire à sa fin

Vous avez raté la fête...c'était ici.

Allez je repars en balade !

  Vous me suivez ?

Traversons cette foule toujours animée...

Toujours embouteillée...

Toujours colorée...

Pourquoi ce lac est rose ?

Venez l'apprendre ici.

Ce n'est pas "le" Lac Rose que je vous montrerai ultérieurement qui est un des sites les plus visités du Sénégal mais sa copie en petit format.

Tas de sel.

Qui ramasse le sel ?

Bien sûr, femmes et enfants.

Reprenons la route...

Mais chut !

Approchons nous doucement...

Plus près...mince elles m'ont sentie !

Qui donc ?

Ah je l'aurais un jour, je l'aurais...

L'oryx.

Et son petiot.

Oh mémère fait chaud hein ?

Montre moi ta bouille...

Voilà qui est mieux !

Craintive, la Dorca enfin c'est le mot sénégalais.

Bon vous je ne sais pas, mais moi j'ai faim, chaud et soif.

Entrons dans ce havre de paix ensemble.

Quel beau tunnel !

Un fouillis comme j'aime...

Ah une piscine chouette !

Un peu de musique avec une Kora ?

Ou une sieste ici ?

Ou là ?

Bon une heure est passée...

Allez debout je vous emmène dans un endroit rare !

Après les fleurs

C'est quoi ça le Djoudj ?

Du nom de l'oiseau Djoudji qui a disparu.

Troisième réserve protégée au monde après celle de l'île de Bonaventure au Canada et les Galapagos.

Endroit où a été tourné le film "Le peuple "migrateur".

En route alors avec mon guide Babakar !

Le long du trajet.

Tiens... une bonne odeur de poissons séchés au passage !

Et puis le silence.

Ah j'oubliais !

Un peu cabot Babakar. 

Le paysage sur la route.

Et d'un seul coup...

Phacochère avec petits, surtout ne pas descendre de la voiture.

A moins d'être un sprinteur !

Faune et flore étonnantes !

Cet arbuste est le Paftane ou Arbre de l'accouchement sans douleur.

En voilà une péridurale qu'elle est belle !

Les mauritaniens utilisent les feuilles comme antiseptique sur les plaies.

Quant aux femmes elles font macérer les feuilles, les posent sur leurs ventres quand elles sont enceintes et la fraîcheur qu'elles dégagent permet de dire :

Que l'accouchement est sans douleur !

Je m'approche doucement des pélicans.

C'est flou...mais vous savez quoi je viens de m'acheter un nouvel APN fantastique !

Le prochain voyage Le Pierrot il sera jaloux de mes photos !

Les oies de Gambie.

Bon on ne voit rien mais si je vous le dis vous me croyez hein ?

Des pélicans encore !

Un héron cendré je crois...euh je n'étais pas en Alsace donc ce n'est pas une cygogne quoique !

Quand zébus zai pu soif !

Même pas vrai !

Car je puis vous dire que dans la pirogue le soleil cognait fort.

Quand je vous parlais du "Peuple migrateur"... Ah vous voyez je ne mentais pas !

Elle ferait meiux de garer ses papattes parce que...

Parce que...

Plus près !

Le premier qui bouge la pirooooooooooooogue !!!

Latifa...mais non ce n'est pas un prénom !

Ce sont les herbes qui servent une fois séchées à faire les toits des cases dans les villages.

Au retour arrêt dans un village où je fus accueillie par eux trois !

Impossible de leur faire comprendre qu'on avale pas un chewing gum !

Et chose rarissime j'ai pu visiter l'intérieur de leurs cases.

Leur potager avec cet arbre symbole de l'Afrique !

Et maintenant faisons la fête...