10 novembre 2009
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21:15
" On dit que l'argent ne fait pas le bonheur, peut-être, mais il vous permet de choisir le genre de misère que vous préférez " Pierre Jean Vaillard
Suite de cet article
Comptes séparés ou lutte de pouvoir ?
Avoir des comptes séparés c'est partager le pouvoir, en relevant les rentrées et les sorties et payer au prorata de ses revenus.
Les couples qui fonctionnent ainsi incarnent-ils la modernité ?
Que penser de ce désir ou passion parfois pour l'équité ?
Qui la pratique ?
Des couples jeunes souvent, les deux travaillant.
Mais ils font tellement de comptes que leur vie se transforme en comptes, et derrière cette comptabilité d'apothicaire chacun réimporte son histoire familiale, les rivalités de fratrie, les rapports avec les parents...
Ou alors derrière ce tas de chiffres émergent les problèmes pour trouver sa place, sa difficulté à exister pousse à transformer tout en mathématiques et sous l'apparence d'un partage c'est le pouvoir qui pointe son nez.
Alors faut-il refuser de faire entrer ces comptes dans l'histoire commune ?
Je ne crois pas car la relation serait encore plus fragilisée.
Quand chacun à son propre chéquier c'est déjà de la méfiance, minimale certes mais qui existe tout de même.
La gestion des comptes est un miroir de la confiance psychique dans le conjoint et dans le choix que l'on a fait de vivre avec l'autre.
Ne rien calculer ou ne pas vouloir calculer c'est une manière de refuser de "partager".
Compter c'est reconnaître le "don"...de l'autre.
Ne pas compter c'est prendre le risque de dettes...dans tous les sens du terme
Il faut pouvoir donner et recevoir.
La suite ici
Suite de cet article
Comptes séparés ou lutte de pouvoir ?
Avoir des comptes séparés c'est partager le pouvoir, en relevant les rentrées et les sorties et payer au prorata de ses revenus.
Les couples qui fonctionnent ainsi incarnent-ils la modernité ?
Que penser de ce désir ou passion parfois pour l'équité ?
Qui la pratique ?
Des couples jeunes souvent, les deux travaillant.
Mais ils font tellement de comptes que leur vie se transforme en comptes, et derrière cette comptabilité d'apothicaire chacun réimporte son histoire familiale, les rivalités de fratrie, les rapports avec les parents...
Ou alors derrière ce tas de chiffres émergent les problèmes pour trouver sa place, sa difficulté à exister pousse à transformer tout en mathématiques et sous l'apparence d'un partage c'est le pouvoir qui pointe son nez.
Alors faut-il refuser de faire entrer ces comptes dans l'histoire commune ?
Je ne crois pas car la relation serait encore plus fragilisée.
Quand chacun à son propre chéquier c'est déjà de la méfiance, minimale certes mais qui existe tout de même.
La gestion des comptes est un miroir de la confiance psychique dans le conjoint et dans le choix que l'on a fait de vivre avec l'autre.
Ne rien calculer ou ne pas vouloir calculer c'est une manière de refuser de "partager".
Compter c'est reconnaître le "don"...de l'autre.
Ne pas compter c'est prendre le risque de dettes...dans tous les sens du terme
Il faut pouvoir donner et recevoir.
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